Myrdinn est un jeune homme particulièrement petit et svelte. Il n'atteint pas le mètre soixante et est doté d'une ossature très fine que recouvre un musculature joliment dessinée… en filigrane…

A l'instar de son corps son visage est très délicat, féminin ou juvénile selon les avis. La courbe de ses mâchoires est très douce et se termine par un menton peu prononcé. Son nez est petit et court et se retrousse légèrement. Ses lèvre son fine mais un peu trop coloré, à son propre avis, surtout par contraste avec sa peau très claire qui refuse de prendre une autre couleur que l'écarlate quand on l'expose au soleil. Son arcade sourcilière, bordée de sourcils clairs et peu fournis, est peu prononcée et surmonte deux grands yeux particulièrement expressifs d'un violet pétillant.

Ses cheveux son roux pâles et s'implante en V sur son front haut. Ils ont tendance à poussé très rapidement, par conséquent, par fainéantise, il les laisse à leur longueur maximale qui lui arrive un peu en dessous des hanches. Cependant il lui arrive régulièrement de couper, sans grande déférence, ceux qui s'implante sur le haut de sa tête, assez court, et de les ébouriffer pour leur donner plus de "personnalité".

Dans son dos ou sous la plante de ses pieds se dessinent quelques cicatrices qui prouvent qu'il à parfois dû être corrigé. Sous sa clavicule gauche est tatouée la marque de propriété de son maitre qui figure un S stylisé soutenant les deux plateaux d'une balance.

Au premier abord on voit en Myrdinn un jeune homme naïf et souriant assez déplacé dans le monde dans lequel il vit. On peut compter sur lui pour mettre de l'ambiance partout ou il passe avec ses facéties de gosse et ses bons mots qui flirtent bien souvent avec l'insolence.

Mais en réalité c'est un manipulateur qui n'a que très peu de problèmes de conscience quand il s'agit de tromper son monde pour arriver à ses fins. Vous servir le plus gros des mensonges en affichant la plus angélique expression d'innocence ne semble pas le déranger plus que cela. Il aime fourrer son nez dans les affaires des autres dans l'espoir de tomber sur quelques informations potentiellement utilisables d'une manière ou d'une autre. En fait quand il peut tirer profit de quelque chose les notions d'honneur et autre valeurs morales se retrouvent relégué au second… non! Plutôt au septième ou huitième plan.

Par ailleurs il souffre d'un gros complexe d'infériorité au vu de sa taille et de sa puissance et aura tendance, quand il se retrouve dans une situation ou il apparait clairement à la merci de son vis-à-vis, à se mettre… à bouder! (vive la réaction de mec mature).

Il a une vision assez "libre" de sa situation d'esclave; il estime lui-même qu'il ne reste aux cotés de son maître que parce qu'il le veut bien_ ce qui n'est pas tout à fait faux au vu de la liberté de mouvement qu'il a réussis à se faire octroyer_ et qu'il peut à tout moment se défaire de cette attache de son propre gré. Pour peu qu'il trouve un meilleur parti auprès duquel jouer les parasites.

Myrdinn vit le jour entre les murs du Palais de l'Est. Sa mère, Altina, avait déjà, avant lui, offert à la société trois beaux enfants (deux grands gaillards bien bâtis et une charmante jeune fille suffisamment robuste pour supporter avec brio son devoir quand son tour serait venu); quand à son père, de ce qu'il en savait, il était loin d'être un freluquet. Aussi, fut-on en droit de se demander quel caprice de la génétique avait pu donner à un tel couple un enfant aussi chétif.

On ne peut pas dire que la jeunesse de ce jeune homme fut particulièrement agréable. Méjugé par ses camarades comme par leurs instructeurs à cause de sa faiblesse naturelle le plaçant à contre-pied des valeurs favorisées par ce peuple profondément martial, il fut très tôt relégué au rang d'indésirable et de souffre-douleur. Beaucoup était ceux qui pensaient qu'il ne serait jamais capable de survivre plus de quelques heures une fois passées les portes du palais; si tant est qu'il résistât à la dure éducation qu'il devait subir d'ici là. Mais c'était sans compter sur l'opiniâtreté du jeune homme qui ne comptait pas vraiment se laisser enterrer sans avoir eut son mot à dire.

Bien sûr il ne pouvait rien faire contre sa santé trop fragile et tous ses efforts pour parvenir à devenir un guerrier, ne serait-ce que passable, semblaient vouloir rester vain; aussi commença-t-il à chercher d'autres moyens de mener sa vie sans subir indéfiniment. Il entreprit d'observer et d'écouter ce et ceux qui l'entouraient et d'utiliser ce qu'il notait pour parvenir à ses fins. Il commença à user de charme et de mensonges ou autre moyen détournés pour s'attirer protection et faveurs. Ainsi il réussit à tenir le coup jusqu'à l'âge fatidique de seize ans ou il dû quitter la sécurité relative que lui offrait jusqu'alors les murs du palais.

Il n'avait pas de grands projets pour son avenir. Il voulait simplement vivre sa vie au jour le jour et peut être plus tard s'installer dans un coin tranquille ou il pourrait écouler ses jours sans se prendre trop la tête. Il réussit à convaincre un maitre de caravane qui bivouaquait non loin des portes du palais d'accepter qu'il voyage quelque temps avec celle-ci. Il n'était pas meilleur aide de camp qu'un autre mais il était doué pour s'attirer la sympathie d'autrui donc cela ne fut pas bien compliqué pour lui. Il accompagna ce convoi pendant quelque temps puis le quitta pour s'intégrer à un autre. Il fit de même à plusieurs reprises, passant d'une caravane à l'autre dans l'espoir de finir par tomber sur une idée d'activité qui pourrait définitivement lui seoir ou, simplement, une place dans un convoi qui lui plairait suffisamment pour qu'il se décide à y rester.

Sa dernière collaboration de se type fut avec un regroupement de marchands qui avaient pour habitude de traiter avec Kadim, bien que ne pratiquant eut même que très peu le trafic d'esclave, et prit fin le jour même de leur arrivée dans cette ville quand il surprit le chef de convoi évoquer l'argent qu'il se ferait en le vendant à un bordel des environs. Pas plus motivé que nécessaire par l'idée de se retrouver contraint d'offrir son corps à tout les pervers qui passerait par cette cité malfamée, Myrdinn décida qu'il était peut être temps pour lui de prendre congé de ses charmants compagnons de route.

Incapable de déterminer ce qui serait le plus néfaste pour lui entre tenter d'intégrer une autre troupe ambulante qui trouverait sans doute mieux à faire de lui que de se le garder dans les pattes, où, partir seul tenter sa chance dans le désert, il estima qu'il valait mieux envisager de rester quelques temps dans les rues de Kadim pour voir comment les choses évolueraient.

Il y vécut à la manière d'un chien des rues presque une année durant, apprenant à connaitre chaque recoin de cette cité qu'il surnomma bien vite avec facétie "son domaine". Pour subvenir à ses besoins, en plus de chaparder ce qui lui était de première nécessité, il vendait informations, services et biens (qu'il avait préalablement "empruntés"). Pendant quelques temps il attira quelque peu l'attention mais il affichait une telle assurance, une telle certitude de ce trouver exactement là ou c'était son bon droit qu'on lui chercha rarement de noises et les fois où cela se produisait tout de même il savait disparaitre sans demander son reste. Il finit par devenir une présence commune dans les rues de Kadim; personne ne savait exactement ce qu'il faisait là mais il ne faisait aucun doute qu'il y était.

Puis il finit par rencontrer celui qui deviendrait son maitre. Cette confrontation s'avéra un brin délicate pour le jeune homme qui avait par un malheureux hasard les mains engagés dans les profondeurs des poches de son vis-à-vis. Vis-à-vis qui n'était rien de moins que Seknet, un puissant marchands, d'esclaves entre autre bien sur, propriétaire d'une des arènes de la ville et de plusieurs maisons closes, qui n'avait pas forcément l'intention de laisser passer se genre d'affront avec un sourire bienveillant. Myrdinn ne réussit pas à fausser compagnie à sa victime offensée. C'est ainsi qu'il se retrouva sur la longue liste des hommes qui étaient propriété de cet individu. Il n'était pas assez robuste pour être un travailleur utile et n'aurait même pas était amusant à laisser massacrer en ouverture d'un petit tournois d'arène, par contre son allure féminine lui donnait un profil intéressant pour une autre tâche à laquelle on l'avait déjà promit d'ailleurs.

Mais ce genre de boulot n'était vraiment pas du goût du jeune maraud qui entreprit de négocier une position plus enviable. Faisant valoir que sa connaissance de la ville et ses nombreuses capacités parallèles, correctement exploitées, sauraient se montrer bien plus rentables que la vente de son corps dans quelques bauges empuantis il réussit à arriver à une possibilité d'accord. Peu de lieu à Kadim ne lui restait longtemps inaccessible généralement et ainsi il pouvait sans trop de peine se tenir au courant de ce qu'ourdissaient les concurrents du marchand, il était capable au besoin de donnait quelques coup de pouce au destin pour qu'il favorise la victoire de tel ou tel combattant dans les arènes (il suffisait pour cela de réussir à glisser, ou faire glisser au choix, quelques plantes dans l'eau de celui que l'on voulait voir perdre) et disposait encore de quelques capacités utiles. En échange d'une certaine liberté de mouvement et de la dispense de devoir offrir des faveurs intimes à n'importe qui (devoir les accorder à son "protecteur" si cela lui seyait ne lui posait pas plus de problème que cela tant qu'il n'était pas relégué au rend de catin) il s'engageait à servir fidèlement son maitre et mettre à sa disposition ses singulières capacité pour faire fleurir son entreprise.

Le marchand comprit qu'il avait davantage à gagner qu'à perdre dans l'affaire. Un prostitué qui ne serait pas forcément très rentable, trop chétif peut être, contre un espion et un truqueur apparemment sûr de ses capacités. Il lui accorda le bénéfice du doute, lui promettant tout de même de lui faire regretter amèrement toute tentative de le doubler, ou simplement un quelconque manque de compétence.

Grand bien lui prit d'ailleurs car peu de temps après on commença à parler de lui comme d'un homme que la bonne fortune tenait sous son aile au vu de la manière dont les combats d'arène semblaient souvent tourner de la manière la plus lucrative qui soit pour lui ou de celle dont il évitait les manœuvres de ces concurrents pour le couler.

Au bout d'un certain temps Myrdinn s'installa dans une sorte de routine plaisante à ses yeux. Sous condition de se présenter au moins une fois tout les deux jours à son maitre et de partager sa couche si ce dernier en avait l'envie, il avait tout loisir de mener ses petites affaires en villes pour peu qu'il en tira des résultats visibles bénéfiques au marchand.

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Je suis quelqu'un d'assez timide et donc généralement plutôt discrète dans les parties hors-jeu mais bon… j'essaierais d'être un peu sociable quand même^^. Par contre en jeu je suis du genre à bien me lâcher, j'aime m'amuser avec les mots même si je m'excuse d'avance si par contre parfois mon orthographe n'est pas tip-top.