Badiya
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Kalen

Anonymous





Invité
Invité
Lun 11 Nov 2013 - 8:42
Prénom : Kalen
Fils de : Naela (Palais de l'Ouest)
Âge : Vingt-huit ans
Appartenance : Neutre
Métier/Occupation : Commerçant et orfèvre

Physiquement ? Kalen est un homme qui respire l’extravagance ; ses gestes, ses mimiques souvent exagérées, sa présence exubérante et ses vêtements colorés qui lui donnent une aura à la fois assurée et un brin imprévisible. Plutôt grand et bien bâti, guider sa caravane de marchandises à travers le désert lui permet d’entretenir son corps à la peau tannée par un soleil ardent. Il possède un visage agréable à la mâchoire carrée et au nez droit, éclairé par deux prunelles d’un noisette pétillant et vibrant de malice et d’intelligence, tirant parfois sur l’or ou le jade selon les caprices de la lumière. L’homme est un adepte des vêtements colorés, le orange, le vert, le rouge, le bleu… Peu lui importe ! Riches étoffes de lin ou de soie, il apprécie également, pour compléter ce tableau peu commun, de porter ses propres créations de métal, ce qui attire parfois la convoitise des voleurs. Expressif à l’extrême, il ne cache jamais ses émotions qui s’affichent clairement sur ses traits fins ou à travers le sourire aux dents blanches, bien qu’aux canines un peu tordues, que le marchand montre le plus souvent. Il peut parfois faire un peu précieux, un peu délicat, légèrement naïf, avec ses allures de dandy, anneaux d'or aux oreilles comme s'il était une femme ; tant et si bien que peu sont les personnes qui notent le sabre, étrangement sobre comparé au reste de ses parures, qu’il porte à la ceinture et dont l’usure de la poignée révèle un usage fréquent. Kalen entretient avec un soin maniaque sa longue chevelure parfaitement noire, ramenée en queue de cheval basse pour ne pas le déranger et souvent surmonté d’un turban, plus là dans le but de satisfaire son obsession pour le paraître que pour réellement le protéger des rayons du soleil. Un oiseau de paradis au plumage coloré dont il est facile d’oublier le bec acéré…

Psychologiquement ? L'orfèvre cultive avec soin son apparence étrange et inoffensive, et ce n’est pas pour rien. Vous le trouverez sympathique, original ou même merveilleusement bien éduqué. Vous écouterez son bagout incontestable en ouvrant de grands yeux. Et comme beaucoup d'autres avant vous, vous vous serez fait avoir en beauté. Manipulateur, le jeune commerçant sait parfaitement la tendance des autres à juger une personne sur son aspect, sa manière de parler ou de s'afficher et en use et en abuse, s'amusant de cette comédie perpétuelle. Nul doute d'ailleurs que l'homme possède un certain complexe de supériorité à ainsi prendre plaisir à se jouer des esprits crédules. Paraissant toujours de bonne humeur, adepte des traits d’esprit et des blagues, Kalen semble bien insouciant pour être un commerçant aussi prospère. Et c’est là tout son art. Bien plus fin et rusé que ce qu’il laisse paraître, c’est un homme égoïste et intéressé qui se contrefiche de la morale et ne pense qu’à devenir plus riche et influent. Charismatique et plutôt bon juge de la nature humaine, il sait s’entourer de gens de confiance et qui partagent ses idéaux. A savoir : le Dieu Argent. Libertin, impertinent, il aime vivre sa vie à fond et profiter de tous les plaisirs qui se présentent à lui. Mais il est également un homme capricieux, un brin lunatique et perpétuellement insatisfait comme s’il était déjà ennuyé de son existence. Sans doute parce qu’il n’a jamais eu à lutter bien fort pour en profiter aux maximum, comme doté depuis sa naissance d’une chance insolente qui ne fait que renforcer son narcissisme latent. Kalen est un homme dur sous son air amical et il est extrêmement rare qu’un homme arrive à représenter quelque chose d’important à ses yeux. Cependant quand cela arrive, il se révèle une personne fidèle bien que possessive à l’extrême et légèrement colériques envers ses quelques amis devant lesquels il laisse paraître sa vraie nature. Pas spécialement courageux, le marchand choisira toujours la voie de la sûreté, quitte à compromettre son honneur, qui ne signifie de toute manière pas grand-chose pour lui. Après tout, quand on est mort, à quoi sert l’honneur ? En bref, un seul conseil : ne lui tournez pas le dos.

Son histoire : Le moins que l’on puisse dire de Kalen, c’est que l’orfèvre est né sous une bonne étoile qui ne l’a encore jamais abandonné depuis. Le brun est le dernier et douzième fils de Naela, une belle femme du Palais de l’Ouest dont il a hérité la peau dorée et les yeux fauves et bien que ses jours de fertilité fassent désormais partie du passé et que sa taille se soit épaissie aves les années cela ne l’empêchait pas d’être une personne vaniteuse et sûre d’elle. C’est cette courtisane dans l’âme, matérialiste et profondément orgueilleuse qui a contribué à forger le caractère si étrange du futur commerçant. Kalen était le dernier enfant qu’elle aurait jamais et pour la première fois elle comptait bien s’en occuper plus sérieusement qu’elle ne l’avait fait avec ses frères et sœurs que la courtisane avait préféré confier aux eunuques, bien trop occupée par ses amants pour vouloir réellement s’occuper d’eux. Très tôt la matrone inculqua au petit la valeur du luxe et celle des apparences, réveillant en lui une ambition dévorante qui ne fit que croître jusqu’au jour de ses seize ans, quand on lui donna enfin l’autorisation de quitter le palais.

Le jeune homme avait reçu en ce lieu une éducation de qualité ; l’histoire, le chant, la poésie mais également des cours bien plus personnels, spécialement préparés par sa mère pour forger son charisme et une intelligence pratique ; l’éloquence, l’art et la manière de se rendre agréable auprès des autres ainsi que d’évaluer leurs richesses… Tout cela, seule une femme aussi expérimentée et égoïste que Naela aurait pu le lui apprendre. Et ces leçons-là restent encore bien présentes dans la tête brune de l’orfèvre à ce jour. Bien entendu, Kalen savait déjà pertinemment que si sa mère lui enseignait toutes ces choses c’était pour briller à travers lui quand viendrait son tour d’explorer le vaste monde. Chose qu’elle ne lui fit que lui confirmer avec sa phrase d’adieu « N’oublie jamais de qui tu es le fils et montre-leur ce que tu vaux ! ». C’était on ne peut plus clair non ? C’était après tout le moins qu’il puisse faire après la place d’apprenti que lui avait déniché sa mère auprès d’un de ses amants réguliers, père de plusieurs de ses enfants, orfèvre et créateur, que cette croqueuse d’homme avait su fidéliser bien des années auparavant.

C’était un vieil homme acariâtre et qui n’avait pas trop aimé se faire forcer la main. On ne peut pas dire qu’il rendit la vie très facile à son petit protégé durant les premières années. Mais tout comme sa mère, le brun charmant et charmeur savait comment s’y prendre pour rentrer dans les bonnes grâces des gens. Il se fit donc docile et doux comme un agneau, toujours avenant et calquant son comportement sur celui de son maître, faisant mine de boire chacune de ses paroles et flattant l’ego surdimensionné de l’artisan. D’un autre côté, Djemal, de son nom, avait de quoi être fier, il possédait le monopole des bijoux dans la ville d’Assima et ses créations étaient des plus populaires chez ceux qui avaient les moyens de se les payer. Et au final, s’approchant tranquillement de la fin de son âge d’or, cet homme mûr finit par se prendre d’affection pour cette tête brune qui partageait bien des points communs avec son ancienne amante. Il enseigna donc tout ce qu’il savait à Kalen qui se révéla un élève appliqué même s’il n’était pas vraiment doté du même talent indiscutable que Djemal. Mais ce n’était pas tant le talent qui importait dans ce milieu, sinon l’art et la manière de présenter et vendre ses produits, savoir se faire bien voir auprès des puissants et jouer la carte de d’une amabilité polie avec ceux qui ne l’étaient pas. Avec les années, l’apprenti gagna en assurance et devint la coqueluche de l’échoppe. C’est qu’il n’était pas désagréable à regarder en plus du reste et ce fut à cette époque, vers ses dix-neuf ans que le jeune homme connut ses premiers amants. Il séduisait par intérêt mais cela ne l’empêcha de prendre bien vite goût à la chose. Désirer et se sentir désiré ; quelle merveilleuse sensation !

Et il désirait bien des choses ce jeune blanc-bec ! Par exemple il désespérait que le vieux Djemal se décide enfin à rendre l’âme et à lui laisser la boutique et ses richesses. Pour cela il dut attendre encore deux années de plus pour que l’homme meurt. Dire qu’il était triste de sa mort, bien que ce fut là le sentiment qu’il montrait à tous, aurait été totalement faux ; intérieurement le nouvel orfèvre d’Assima jubilait. Après tout qui pouvait sincèrement pleurer le décès de ce vieux taciturne grande gueule qui se prenait pour un grand seigneur ? Pas lui en tout cas. Kalen avait de grands projets pour son tout nouveau commerce ; le jeune homme avait la bougeotte et comptait bien découvrir le reste de Badiya. Ce fut ainsi qu’il commença à former des caravanes, engageant des gardes et des mercenaires de confiance auprès desquels il acquit les bases de la défense. Le dandy orgueilleux n’aurait d’ailleurs jamais cru pouvoir apprécier à ce point la compagnie de ces hommes frustres et leurs comportements sans la moindre subtilité. Mais bien au contraire, il finit par trouver ça reposant. Son seul et unique ami, amant occasionnel et second de sa petite troupe, ce fut parmi eux qu’il le trouva. Bien vite, le marchand décida d’élargir la gamme de ses produits, jugeant que les bijoux attiraient bien trop la convoitise des voleurs et n’étaient pas à la portée de tout le monde. Ce fut ainsi que ses caravanes gagnèrent en taille et en variété. Du sel venu du sud, des épices d’Assima ou même, parfois, des esclaves de Kadim. Cette vie faite de voyage et de profit lui convient parfaitement, surtout que sa chance insolente lui a jusqu’à maintenant épargné les ennuis qui bien souvent harassent ce genre de commerce… Mais que fera l’insouciant et vaniteux orfèvre le jour où le vent tournera ?

Rang souhaité : Golden Boy
Une présentation rapide du joueur ? Ah la joueuse ! Qu'est-ce que je pourrais vous en dire de cette drôle de bestiole ? Âgée de dix-neuf ans, rôliste depuis un bout de temps et perpétuellement à la recherche du Contexte Ultime, celui qui la fera se jeter sur le bouton s'enregistrer sans y penser deux fois. Ce qui arrive pas souvent pour tout avouer. Mais elle est là, parmi vous, ce qui veut tout dire. Et non elle se prend pas pour César et ne parle en général pas souvent d'elle à la troisième personne. Pour le reste c'est une étudiante en psychologie et une lectrice vorace mais vu que ça on s'en fout quand même un peu en fait, j'vais vous laisser la découvrir par vous-même! Soyez patients avec c'te drôle de bête, elle fait timide au début mais méfiez-vous parce que quand elle prend confiance, ça fait pas semblant !
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Le Djinn





Le Djinn
Maître du Jeu
Mar 12 Nov 2013 - 12:54
Après une lecture très agréable, c'est avec plaisir que je te valide ! Bon jeu !
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