Badiya
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Eyel - Tribu de l'eau : Esclave

Anonymous





Invité
Invité
Dim 17 Aoû 2014 - 20:15


EYEL


Fils de : Laomaé.
Âge : 24 ans.
Appartenance : Palais de l'Ouest. Originaire de la tribu de l'Eau, appartient désormais à celui qui l'achètera.
Métier/Occupation : Celle que son maître exigera de lui, c'est ce qu'assure son vendeur
Avatar :
Rang souhaité : Sauvage rationnel de + Nom_du_maître (si possible bien sûr)

LE PHYSIQUE


Les cheveux clairs, la peau hâlée, des yeux verts avec un léger éclat doré au soleil. Ce sont les couleurs dont est paré Eyel, ses yeux d'émeraude et sa peau naturellement bronzée probablement hérités de son père.
Il mesure entre 1m80 et 1m85, personne ne l'a jamais mesuré jusque là, on se contente en général de savoir qu'il est plutôt grand sans non plus crever le plafond. Son corps est naturellement bien proportionné comme on l'attend d'un esclave pouvant être vendu pour satisfaire son maître aussi bien en public qu'en privé, musclé par une vie au grand air et quelques combats lorsqu'il n'avait d'autre choix pour tenter de conserver sa liberté ou ses biens.
Ses cheveux plutôt lisses sont mi-longs, s'égarant en mèches un peu irrégulières sur ses épaules et dans son dos. Lorsqu'il était encore libre il les portait majoritairement attachés en dehors de quelques mèches s'échappant naturellement de son lien de cuir, le marchand qui s'apprête à le vendre n'a pas vu l'utilité de changer quoi que ce soit à sa coiffure, qui lui donne un air un peu sauvage qu'il trouve du plus bel effet.
Les traits de son visage sont réguliers, masculins sans aucune ambiguïté bien qu'il n'ait pas la mâchoire carrée des brutes épaisses.
Au premier regard il dégage une impression de force assez raffinée bien que ses vêtements de nomade ne le mettent pas en valeur.
Si on l'autorisait à marcher librement son pas serait souple et on le sentirait capable autant de se fondre dans les ombres pour attendre une proie que de marcher vivement pour fendre une foule. Cependant pour l'heure il fait l'effet d'un animal sauvage mesurant l'épaisseur des barreaux de sa cage tout en n'osant croiser le regard de personne de peur de défier quelqu'un qui rendrait immédiatement sa vie plus difficile.
Son visage ne porte aucune marque distinctive mais sous ses vêtements sa cuisse gauche est rayée de trois fines cicatrices provenant de la griffure d'un fauve des années auparavant et il en porte deux semblables sous son omoplate droite. Le reste de son corps est dépourvu de souvenirs de guerre ou de marques volontaires.

LE CARACTÈRE


Eyel est ce qu'on pourrait appeler un sauvage rationnel. Il sait parfaitement que les hommes ont besoin d'échanger, que ce soit des idées ou des biens, d'appartenir à un groupe, et par conséquent il sait nouer des amitiés et comprend qu'une société ne s'organise qu'autour de chefs, dont il n'aspire pas à faire partie. Pourtant même s'il attache une grande importance à la tribu de l'Eau il n'y faisait que de brefs séjours car il sait que le monde ne se résume pas aux clans mais offre des voyages qu'il faut faire dans sa vie pour le comprendre.
Il aime apprendre de nouvelles choses et en particulier sur des modes de vie différents du sien, les objets anciens le fascinent et il écoutera toujours avec beaucoup d'attention quelqu'un de plus expérimenté que lui, quel que soit le domaine.
Il est suffisamment fier pour ne pas se laisser humilier ou écraser sans réagir mais il sait également quand la lutte est trop inégale et quand céder pour ne pas perdre plus en provocant une colère dangereuse chez son opposant. Il est loin d'être lâche mais il évalue assez rapidement en général s'il a plus à perdre qu'à gagner en laissant sa fierté prendre le dessus sur sa prudence.
C'est aussi un homme patient et persévérant, qui sait qu'il faut parfois accepter de faire des détours pour arriver à son objectif, et en particulier quand il s'agit d'objectifs ayant un rapport direct avec un autre humain.
Plutôt sérieux de nature il apprécie pourtant les plaisanteries quand elles sont au dessus de la ceinture et suffisamment fines. Paradoxalement la vulgarité ne le gêne pas particulièrement si elle est ponctuelle, et il peut lui arriver de jurer s'il est vraiment contrarié.

L'HISTOIRE


Ce fut au cours de ce qui avait été l'hiver avant le grand changement qu'Eyel naquit. Sa mère était l'une des habitantes du Palais de l'Ouest, ce qui était déjà un privilège en soi pour une femme bien que seulement dû au hasard, mais plus encore elle était l'une des plus courtisées et avait refusé plusieurs prétendants avant d'accepter l'homme qui pourtant ne passa qu'une nuit avec elle avant qu'elle ne le chasse. Il ne put aller bien loin puisqu'il fallait être certain que la jeune femme portait son enfant, mais la belle ne voulut plus le revoir, prétextant qu'elle ne voulait pas voir paraître devant elle un homme si peu doué. Elle l'avait pourtant elle-même choisi mais Eyel étant son premier enfant elle avait attendu beaucoup de cette union, trop, et n'avait pu qu'en être déçue. Le pauvre homme, ayant lui aussi son premier contact avec une femme, avait été trop empressé, trop maladroit, et si elle l'avait laissé aller jusqu'au bout de sa tâche c'était seulement en songeant que son enfant n'hériterait que des qualités physiques et intellectuelles de cet homme et non de son incompétence dans le secret d'une chambre.
Malgré ce mauvais début l'enfant se développa bien en son ventre et lorsque ce fut une chose certaine son père fut chassé sans autre forme de procès, et se jura d'ailleurs que la prochaine fois qu'il voudrait faire son devoir il irait au Palais de l'Est, où les femmes étaient moins capricieuses.
Quoi qu'il en soit Laomaé fut ravie de la naissance d'un fils, qu'elle aima immédiatement. Même si elle avait été déçue par son amant d'une nuit elle espérait de grandes choses pour cet enfant, et son instinct maternel la poussa à vouloir le meilleur pour lui, trop peut-être, car en de nombreuses choses Laomaé versait dans l'excès.
Au début de sa croissance elle le nourrit trop si bien qu'il engraissa autant qu'un porcelet destiné à l'abattoir, puis elle le priva de sucreries pour qu'il soit beau et mince et il en fut presque à aller voler dans les cuisines pour avoir assez à manger. Eyel apprit donc très tôt que si sa mère l'aimait sincèrement il valait mieux pour lui prendre un peu de distance et surtout ne jamais être aussi excessif qu'elle.
Heureusement il put compter sur l'enseignement de nombreuses autres personnes, et se passionna pour autant de domaines qu'à la fin de ses études la seule chose dont il était certain c'était qu'il voulait explorer le monde et peut-être même essayer de retrouver d'anciennes technologies perdues. Dans un coin de son esprit il songeait également qu'il aurait aimé pouvoir servir de médiateur entre les tribus se querellant, pour qu'enfin l'humanité cesse ces guerres de clan qu'il jugeait inutiles, un idéal louable mais qui témoignait bien de son esprit encore adolescent à seize ans.
Son départ fut une déchirure pour lui comme pour sa mère, bien que celle-ci ait eu deux autres enfants après lui. Il restait son préféré car même si elle avait rapidement rejeté son père celui-ci lui avait donné la beauté et l'intelligence qu'il avait eues, quand ses deux autres descendants lui paraissaient moins beaux et moins intelligents et la décevaient, bien qu'elle les englue de son amour maternel éperdu d'une façon presque égale.
Mais telle était la loi et Eyel ne put y déroger. Par ailleurs même s'il se sentait beaucoup trop jeune pour affronter le vaste monde il n'avait jamais voulu se cantonner au palais toute sa vie, et avait toujours su qu'il serait plus heureux à l'extérieur, une fois acclimaté et suffisamment âgé pour ne plus se sentir hésitant devant sa propre existence.
Plus encore, il avait une idée précise de l'endroit vers lequel il devait se diriger. Le nord. Là-bas, selon ce qu'il avait entendu dire, se trouvait une tribu toute neuve, pacifique et donc naturellement faite pour lui.
Mais atteindre la tribu de l'Eau était une épreuve, et il le savait. Si on en connaissait la direction approximative il était impossible d'en savoir l'endroit exact sans se le faire indiquer. Il lui faudrait donc marcher sans savoir combien de temps, errer sans savoir s'il trouverait la route.
A seize ans il ne s'en sentait pas capable mais il eut l'intelligence de ne pas partir seul. Il se fit engager comme homme à tout faire au sein d'une caravane partant dans cette direction et progressa ainsi, vivant pauvrement mais ayant toute la richesse de ses espoirs en tête.

De caravane en caravane Eyel voyagea bientôt jusqu'aux environs de Kadim.
Cette ville et son trafic d'esclaves l'effrayaient, aussi se sépara-t-il des hommes qu'il accompagnait pour ne pas y entrer. Il continua vers le nord, évitant les groupes d'esclavagistes en quête de la tribu libre et comprenant qu'il lui serait d'autant plus difficile de trouver le clan qu'il devait se méfier de ces expéditions.
Après plusieurs semaines à errer d'oasis en oasis, minuscules points de verdure dans l'immensité déserte, Eyel entendit au loin les clameurs d'un combat. Il songea que c'était peut-être celui du peuple qu'il recherchait et s'en approcha. De loin il observa les hommes se battre, aplati sur le sable d'une dune pour ne pas être repéré. Puis il entendit des cris de victoire, et vit les hommes prendre les biens des vaincus mais les achever plutôt que de les faire prisonniers. Ces mêmes survivants se dirigèrent ensuite vers le nord, et Eyel fut presque certain qu'ils faisaient partie de la tribu de l'Eau.
Il s'interrogea longuement sur ce qu'il devait faire. Son envie de rejoindre ce clan était puissante, mais il venait de voir des hommes en achever d'autres à terre, et cette constatation le glaçait. Puis la curiosité fut la plus forte et il se releva pour courir vers les hommes.
Les derniers de la file se retournèrent bientôt et le laissèrent les rejoindre. Après une discussion rapide ils furent séduits par sa volonté et par son admiration pour la tribu à laquelle ils appartenaient, et lui permirent de les accompagner. Au début naturellement ils se méfièrent de lui, et lorsqu'ils arrivèrent au camp ils lui donnèrent un tuteur, chargé avant tout de le surveiller. Pourtant Eyel inspira rapidement confiance, et sa volonté de bien faire lui garantit l'amitié de ses aînés.

Eyel grandit donc au sein d'un peuple neuf d'esclaves ayant réussi à fuir le joug de leurs maîtres, empli d'idéaux qu'il partageait du haut de son adolescence. Il fut émerveillé par la diversité de la population qui se mêlait dans le campement, par les talents de bâtisseurs et d'artisans de toutes sortes, par la liberté qui régnait au sein de cette communauté. Il apprit ce que l'existence à l'ombre d'un palais ne pouvait lui avoir enseigné et que les caravaniers n'avaient pas besoin de savoir pour ne jamais rester au même endroit. Il devint un homme, plus seulement dans la loi mais aussi dans son cœur. La transformation se fit lentement, il ne s'en rendit pas compte au fil des mois qui s'écoulaient, mais lorsqu'il fit un soir le bilan des jours passés comme il aimait régulièrement le faire, souhaitant rester critique à son propre égard, il se rendit compte qu'il se comportait comme un homme. Qu'il se sentait homme. Et son âge n'y était peut-être pas étranger, car il avait atteint ses vingt-et-un ans. Il savait pertinemment qu'il était peut-être temps pour lui de faire son devoir. Et il était certain d'être prêt à partir. Pas définitivement, il resterait éternellement attaché à son peuple, mais quelques temps. Le temps de voir d'autres paysages, de découvrir d'autres modes de vie.
Il s'adressa à l'un des hommes dont il se sentait le plus proche, un voyageur ayant trouvé le campement à ses débuts et l'ayant rejoint aussitôt, dont les cheveux gris attestaient d'un âge honorable. Il lui demanda conseil et ils parlèrent durant trois jours de son voyage. Puis Eyel partit, tirant derrière lui un dromadaire assez laid et presque albinos mais qui porterait sans mal les quelques affaires qu'il emportait. Il savait que son voyage pourrait être long et serait en tout cas dangereux, et que l'eau comme les armes lui seraient essentielles pour survivre. C'était l'arc qui lui était le plus favorable à la chasse mais il avait déjà participé à deux affrontements contre des esclavagistes et sa lance comme son couteau à la lame longue et large lui avaient permis de montrer son adresse au combat.

Il partit d'abord vers l'ouest. Il rencontra des nomades, discuta durant les nuits froides autour de feux allumés par des étrangers, eut peur pour sa vie de nombreuses fois, fut trahi une fois, désiré ardemment trois fois. Il ne répondit qu'à l'une de ces ardeurs, à un jeune homme qui s'était montré sympathique et accueillant envers lui. Il le suivit sous sa petite tente et ils se couchèrent ensemble. Ils n'allèrent cependant pas bien loin. Rapidement le jeune homme se montra trop empressé, trop obsédé par l'idée de posséder Eyel, qui recula, s'excusa et regagna sa propre tente. Il ne se sentait pas prêt à être à ce point l'objet du désir d'un autre, pas prêt à se soumettre à autant de gestes. Il partit peu avant l'aube, ne souhaitant pas savoir si le jeune homme lui était rancunier ou allait s'excuser.
D'étape en étape il atteignit le Palais de l'Ouest, se dressant, immense, dans une oasis luxuriante, permettant de nourrir la gigantesque population gravitant autour de ces lieux. Son cœur se serra à l'idée de peut-être revoir sa mère, si bien qu'il resta quelques instants hébété devant le complexe. Il vit des jeunes hommes sortir, certains fiers et heureux, d'autres craintifs. Il se reconnut dans beaucoup d'entre eux, lorsque comme eux il avait dû quitter l'abri de ces murs. Il repéra le manège des caravanes pour attirer cette main d’œuvre presque gratuite, se méfia de quelques hommes qui lui paraissaient juger la chair comme une marchandise. Lorsqu'il vit le regard de certains d'entre eux se tourner avec trop d'intérêt vers lui il se décida enfin à demander l'entrée au palais. Il donna son nom et celui de sa mère, son année de naissance, et après une vérification on le laissa entrer.
Très rapidement il fut dirigé vers le quartier des hommes, attendant le bon vouloir de ces dames. Il s'étonna de trouver le palais si différent de ce qu'il avait connu autrefois, d'être moins impressionné par les dorures et plus inquiet du fonctionnement de cette structure essentielle à la perpétuation de l'espèce humaine. Il n'était par contre pas soucieux de la jeune femme qu'on lui présenterait. Il se savait esthétique, fort et d'une intelligence suffisante à ne pas être présenté à la pire d'entre elles.
En vérité on le convoqua auprès de différentes jeunes femmes, puis le fit attendre encore. Trois d'entre elles occupèrent son esprit durant son oisiveté, et il se prit à rêver à une union délicate ou passionnée avec chacune d'elles. Quelques jours plus tard on l'introduisit dans la suite d'une de ces trois femmes. Ils passèrent des jours merveilleux ensemble, se plurent au point qu'Eyel fut autorisé à rester jusqu'à voir son enfant. C'est ce qu'il fit, et même si la liberté des paysages sauvages lui manquait il n'en apprécia pas moins les neuf mois qu'il passa au palais. Il rencontra sa mère plusieurs fois, désormais trop âgée pour supporter l'enfantement et servant de plus jeunes femmes. Ils furent émus de ces retrouvailles, et Laomaé félicita son fils pour celle dont il avait été accepté.
Eyel ressentit une émotion puissante en voyant son fils, en versa deux larmes de bonheur en le serrant doucement contre sa poitrine. Il resta encore trois jours, embrassa une dernière fois celle qu'il avait aimée à la manière des hommes de cette époque, puis sortit.

Durant un mois il voyagea presque au hasard, puis l'envie de revoir son peuple fut si pressante qu'il avança jusqu'à épuisement chaque jour, ne s'arrêtant que lorsque les étoiles scintillaient et partant dès qu'une vague lueur se dessinait à l'est.
Retrouver les siens après une absence de près d'un an lui fit le plus grand bien, et il vit avec plaisir que la tribu avait forci et qu'un des jeunes qu'il avait côtoyé était devenu un homme et en était fier. Tous deux passèrent d'ailleurs du temps ensemble, Eyel racontant ses voyages et le Palais de l'Ouest, son ami lui détaillant les échauffourées avec les esclavagistes et ses combats contre des bêtes féroces.
Quelques mois plus tard Eyel et ce jeune homme partirent chasser ensemble assez loin du refuge de leur clan. Ils furent presque émus de la complicité qui s'était tissée entre eux et quelques soirs ils eurent des gestes tendres l'un envers l'autre, jusqu'à s'embrasser quelques jours avant de rentrer chez eux. Eyel apprécia ces instants parce-que son compagnon ne lui donnait pas l'impression de vouloir s'emparer de son corps mais seulement de le respecter et de l'admirer, ce qui le rendait fier de ce qu'il était. Ils n'allèrent pas plus loin ensemble, Eyel se suffisant de ce qu'ils échangeaient et son cadet n'osant en faire plus.

Puis, lorsque le jeune homme eut vingt-trois ans, l'appel de l'inconnu fut encore si puissant qu'il y céda. Il partit cette fois vers l'est, et trouva son chemin jusqu'au palais s'y trouvant.
Il y entra et fut alors horrifié par la condition des femmes. Elles n'étaient pour la plupart que des esclaves soumises, que les hommes étaient libres de choisir selon les versements qu'ils offraient à leurs gardiens, comme s'ils louaient leurs services. N'ayant pas de réelle valeur marchande à échanger et dépité par un tel étalage de vulgarité Eyel manqua de faire demi-tour, quand un homme l'aborda. Il lui confia que contre quelques faveurs il serait prêt à le laisser voir une femme magnifique. Eyel refusa sans hésiter. Il était là davantage par curiosité que pour accomplir un devoir qu'il exécuterait aussi bien à l'ouest, et le regard de cet homme sur lui ne laissait aucune ambiguïté sur ses intentions. Il se détourna donc rapidement, mais bientôt il sentit qu'on le suivait. En effet plusieurs hommes s'étaient lancés à sa suite, et leur complicité avec celui qui l'avait abordé ne lui disait rien qui vaille.
Il tourna dans plusieurs couloirs, tant et si bien qu'il se perdit. Pour finir il entra dans une pièce au hasard et y trouva plusieurs hommes qui jouaient autour d'une table à l'un des jeux les plus populaires du moment. On lui proposa de s'asseoir et de participer, et comme il n'avait pas de valeur à échanger on lui proposa même de lui en prêter. Il accepta, non parce-qu'il avait une envie soudaine de jouer mais parce-qu'il espérait que ses poursuivant n'oseraient pas s'en prendre à lui s'il était aussi bien entouré. En effet au moins deux des joueurs avaient des bras si musclés qu'il doutait d'en faire le tour de ses deux mains. Il participa habilement, gagnant et perdant tour à tour pour attirer la sympathie sans se créer de dettes, puis lorsqu'il eut remboursé son prêt et amassé un peu de valeurs il remercia ses hôtes et sortit. Il put peu après demander son chemin à quelques serviteurs, et finalement se décida à s'ouvrir l'accès d'une chambre avec ce qu'il avait gagné au jeu. C'était peu aussi ne lui présenta-t-on qu'une femme d'une trentaine d'années sans beauté particulière, mais il avait surtout besoin de se détendre après tant d'aventures et il se dit qu'au moins il serait doux avec elle. Ce fut le cas et elle mit tout en œuvre pour le satisfaire bien qu'il n'exige rien, si bien qu'il passa une nuit très agréable.
Le lendemain il s'en alla, ne pouvant supporter de rester plus longtemps dans un palais où on traitait si mal les femmes et où même un homme risquait son intégrité.

Après cette expérience amère Eyel voulut se changer les idées en voyageant au hasard, espérant trouver des hommes qui lui redonneraient foi en eux sans pour autant qu'ils ne fassent partie de sa tribu. Il visita des ruines enfouies sous le sable, trouva des peuplades nomades vivant heureuses, se battit contre des chasseurs, fut soigné lorsqu'un fauve terrible lui entailla la cuisse et le dos. Lorsqu'il fut guéri il décida qu'il était temps pour lui de rentrer. Il prit le chemin du retour, heureux à l'idée de retrouver les siens.
Alors qu'il avait atteint ses vingt-quatre ans et reconnaissait le paysage entourant la zone secrète de sa tribu, il vit dans sa direction l'éclat d'armes tirées et distingua bientôt un combat. Son cœur se glaça quand il comprit que des esclavagistes étaient probablement en train de lutter contre son peuple. Il courut, tirant derrière lui le vieux chameau l'aidant à porter ses quelques biens, et lorsqu'il fut à portée de voix il cria pour attirer l'attention vers lui. Naturellement l'effet en fut presque nul, et quand enfin il fut assez près pour se mêler au combat de nombreux morts étaient déjà à déplorer. Il eut le temps de reconnaître des visages amicaux et d'entendre son nom, puis fut pris à son tour dans la bataille.
Ce fut de courte durée. Bientôt des esclavagistes à cheval tendirent un filet entre eux et galopèrent pour y prendre leurs proies. Tout se termina en quelques minutes, et Eyel sut que c'en était fini de sa liberté.
Il fut conduit à Kadim, examiné et son prix fut fixé.
Il vit ceux qui avaient été ses amis être vendus rapidement, jugés de peu de valeur, et lui-même, dont l'apparence et la force garantissaient le prix, attendit qu'un maître se décide à l'acheter, achevant le processus qui ferait de lui un esclave.

LE JOUEUR


Pseudo : //
Âge : 29 ans.
Comment avez-vous connu le forum : //
Votre présence sur le forum : //
Êtes-vous un DC : //
Un Commentaire : De l'autre côté du rp vous avez une passionnée d'écriture (que vous pouvez appeler Eivana) malgré un cursus entièrement scientifique ! Eh oui, je n'ai pas la moindre idée des noms de la plupart des figures de style mais j'écris tous les jours, un jour où je n'écris pas est un jour triste. Ce que j'écris ne va pas être une surprise : 98% sont des histoires développant des relations entre hommes... Du yaoi ? Allez, appelons-le comme ça, le terme de yaoi est maintenant utilisé dans une plus large définition que sa signification réelle ! (mais on n'est pas là pour Paul et Mickey)
Sinon je suis totalement amoureuse de Geralt de Riv, le héros de Witcher, mais comme il n'existe pas je suis amoureuse d'un vrai homme (qui ne lui ressemble d'ailleurs pas mais là n'est pas le sujet).
Ah et aussi... c'est la première fois que je participe à un rp yaoi.
Donc si vous voulez me donner des conseils n'hésitez pas, par MP ce serait plus cool pour que je ne me sente pas pointée du doigt Wink
A part ça je suis assez disponible donc n'hésitez pas à me contacter, du moment qu'on reste poli avec moi je le suis aussi Smile
Sinon j'aime bien coder à mon niveau (j'ai un poste de codeuse sur un autre forum (modeste le forum, ce n'est pas Never Utopia non plus hein !)), il m'arrive de faire un peu de graphisme/retouche d'image et évidemment j'ai toujours un livre à portée de main, logique.
A bientôt !
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Le Djinn





Le Djinn
Maître du Jeu
Mar 19 Aoû 2014 - 21:52
Bonsoir ! Comme promis, j'ai fini de lire ta fiche ce soir et je maintiens ce que j'ai déjà dis, elle me plait beaucoup ! Mais, j'ai quand même deux points à soulever.

1. Le camp de l'Eau est pacifiste avant tout. Ils se défendent avec une vigueur qui intimide les esclavagistes mais n'attaquent que rarement. Je doute qu'ils laissent passer devant eux des convoi sans rien dire mais il ne faut pas aller jusqu'à penser qu'ils organisent des raids et c'est pourtant ce dont j'ai eu l'impression en lisant. C'est peut-être dû à une mauvaise compréhension de ma part mais j'ai préféré le rappeler quand même.

2. C'est vrai, je n'ai précisé nulle part que l'accès au Palais de l'Est était gratuit. Mais de la même manière, il n'est pas dit qu'il est payant et j'avoue que ça me dérange un peu qu'il le soit. Les femmes y sont moins bien traitées qu'à l'Ouest mais elles restent essentielles à la survie de l'humanité donc je ne pense pas qu'il faille payer pour les fréquenter.

C'est tout ! Pas de soucis pour avoir utiliser le fond du forum et l'avatar est très beau !
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Anonymous





Invité
Invité
Mar 19 Aoû 2014 - 22:21
Bonsoir mademoiselle Smile

Alors pour la tribu de l'Eau j'ai pensé qu'en tant qu'anciens esclaves ils avaient à cœur de libérer les esclaves capturés. Ça me semblait bien dans leur idéal, sans non plus s'en aller parcourir le désert pour attaquer les esclavagistes, qu'ils s'investissent d'une mission pour donner à d'autres la même chance qu'ils ont eue quand ils passent à proximité.
Mais bon si tu me dis que non pas du tout je vais modifier ça Smile
(j'attends juste ta confirmation)

Pour l'entrée au Palais de l'Est oui comme tu le dis je la voyais aussi gratuite, il s'agit dans l'histoire de sortes de pots-de-vin à l'intérieur, puisque je suppose qu'il y a quand même des hommes à l'intérieur pour la sécurité et tout. Comme les femmes ne sont pas estimées là-bas j'ai imaginé avec la nature humaine qu'il devait bien y avoir une sorte de trafic qui s'organisait là-bas. Du coup si tu entrevois ça comme totalement impossible j'aurais besoin d'en savoir plus sur l'organisation à l'intérieur, comment les hommes ont "accès" aux femmes, parce-que bon les jolies doivent être très convoitées donc comment ça se passe vu qu'elles ne peuvent pas choisir ?

Merci pour tes appréciations en tout cas, ça me fait plaisir Smile
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Le Djinn





Le Djinn
Maître du Jeu
Mer 20 Aoû 2014 - 10:47
Le truc avec la tribu de l'Eau c'est qu'ils se cachent. S'il étaient trop belliqueux, les esclavagistes risqueraient de sérieusement leur donner la chasse. Le camp serait alors découvert et ils ne feraient pas long feu. La sécurité avant tout, d'autant que tous ne sont pas aptes à se battre, certains sont certainement trop vieux ou trop usés par l'esclavage. Je maintiens donc que je n'y tiens pas.

En revanche, tes arguments pour les pots de vin au sein du Palais de l'Est se tiennent et finalement, je n'y avais pas pensé à l'origine mais c'est plutôt une bonne idée. J'accepte donc et je vais l'ajouter à la lecture quelque part.
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Anonymous





Invité
Invité
Mer 20 Aoû 2014 - 11:09
D'accord pour la tribu de l'Eau, je les imaginais déjà un peu plus développés mais j'ai rectifié les deux endroits suggérant une attaque dans le but évoqué plus haut.
Et je suis ravie que l'idée de pots-de-vin te plaise, c'était ce qui me semblait le plus logique compte tenu du contexte Smile

Normalement tout est en ordre maintenant !
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Le Djinn





Le Djinn
Maître du Jeu
Mer 20 Aoû 2014 - 11:19



FICHE VALIDÉE


Bienvenue parmi nous et félicitations !
Votre fiche vient d'être validée !

En effet, c'est bon maintenant. C'est donc avec plaisir que je te valide.

Bon jeu !

PS : pour ton rang, je ne mettrai que "Sauvage rationnel" pour le moment. Je changerai quand tu aura un maître.


Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous et nous vous conseillons d'aller consulter les liens ci-dessous :

- Recenser votre avatar.
- Recenser vos DC.
- Consulter et Poster une demande de RP.
- Poster le parcours de votre personnage.

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Anonymous





Invité
Invité
Mer 20 Aoû 2014 - 11:25
Merci Smile
C'est parti pour le rp maintenant !
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