LE PHYSIQUE
De taille moyenne, Sadi a un petit côté vaniteux qui le pousse à prendre soin de son apparence dans la mesure du possible et de son revenu fluctuant. Il est fier de sa chevelure noire qu'il entretient avec soin, et de sa, certes maigre, garde-robe constituée de vêtements qu'il estime au goût du jour et à la hauteur de sa beauté naturelle. Sadi se couvre souvent d'une cape à capuche pour éviter de se trouver avec un teint hâlé digne de la populace condamnée au travail physique. Se distinguer, même légèrement, de la masse lui procure un petit sentiment d'importance et de valeur, nécessaires à la stabilité de son état mental. Inconsciemment, ce manque de confiance en lui influence sa manière d'être et de paraître : il tente de se donner un air distingué avec sa posture droite, son visage neutre, ses pas mesurés et ses gestes lents qui se veulent gracieux. Plus d'une fois, son caractère de tête brûlée lui fait cependant défaut. Son apparence si soignée se voit alors tachée par des gestes plus brutes et erratiques, un pas plus vif et des expressions offerts comme un livre ouvert au premier venu.
Il n'aime pas paraître banal, et en même temps, il ne veut pas trop sortir du lot. À vrai dire, sa cape à capuche le rassure beaucoup quand il sort.
LE CARACTÈRE
Sadi fait preuve d'un mélange de traits de caractère qui ne font pas nécessairement bon ménage. Sans grande confiance en lui, mais malgré tout capable de bien juger ses capacités, il possède une certaine arrogance et vanité. Curieux et intelligent, sa fainéantise naturelle l'empêche d'exploiter ses connaissances à leur juste valeur, mais il continuera à rechercher le savoir et à enrichir ce qu'il connaît déjà. Tête brûlée, il agit souvent avant de penser, mais lâche, il décidera assez vite de battre en retraite et d'éviter toute situation qui risque de mettre en avant ses lacunes. Il a une peur énorme des confrontations, des critiques, des remarques, des sujets épineux. Il n'aime pas endosser des responsabilités. Rêveur et réfléchit, il préfère cogiter dans son coin, absorber le savoir comme une éponge, mais ne pas l'appliquer. Il aime réfléchir sur pleins de sujets, et tirer les liens entre différents éléments. Pragmatique, il est intéressé par des sujets comme l'économie, la politique ou la sociologie et déteste les sujets qu'il estime frivoles. Il voue malgré tout une certaine fascination au comportement des gens, sujet qu'il aborde comme un casse-tête à résoudre. Il aime observer les gens sans les aborder. Il n'est pas rare de le voir dans des lieux publiques ou des tavernes, posé dans un coin, en train d'analyser ce qui se passe autour de lui.
Il se complaît dans son travail d'écrivain public qui lui permet de gagner sa vie sans grands efforts, tout en lui donnant la rassurante impression d'être d'une certaine valeur, supérieur à ses clients qui viennent le voir pour des connaissances qui leur font défaut. Ce besoin de se sentir constamment rassuré, l'enferme dans un champ d'action restreint, avec une crainte inhérente de dépasser ces limites et de se confronter à un terrain où il puisse être perdant. Il préfère rester en terrain connu et encaisser ses désavantages que de risquer la moindre chose. Solitaire et réservé, il paraît indifférent à l'approche d'autrui. Il met à jour un acharnement remarquable quant à se convaincre lui-même de son besoin de solitude alors qu'il ne crève rien de plus qu'un peu de chaleur humain. Il peut être d'une mauvaise foi extraordinaire, et il excelle dans la procrastination.
L'HISTOIRE
Originaire du Palais de l'Ouest, Sadi était un enfant vif d'esprit et intelligent. Si cela faisait le bonheur de sa mère et de ses éducateurs au début, le côté tête brûlée de l'enfant venait vite gâcher le tableau. Autant il était réceptif à toute information qu'il jugeait intéressante ou utile, autant il faisait preuve d'une mauvaise foi insoupçonnable pour tout ce qu'il estimait superflu. Il s'échappait des cours qu'il estimait chiant, et explorait le Palais. Son côté rêveur l'avait vite poussé à élargir ses escapades en dehors des murs du palais, ce qui résultait dans des échecs cuisants à chaque tentative. L'effort de ses professeurs et de sa mère à rendre l'enfant sage pour lui permettre d'exploiter son potentiel a fini par le rendre hésitant de lui, et renfermé. Il commençait à s'éloigner de ses amis, à craindre les confrontations de toute sorte et s'acharnait à paraître le plus banal possible pour éviter de se faire remarquer. Il ne se sentait pas à la hauteur de ce qu'on demandait de lui, sa mère tablant sur sa curiosité et sa vivacité d'esprit naturelle pour en faire un homme d'élite. Sa relation avec sa mère se dégradait à fur et à mesure de son adolescence, alors que Sadi peinait à trouver un équilibre mental, entre son hésitation, l'impression de servir à rien, et cette certitude que malgré tout, il était un enfant doué. Sa peur d'échouer et de décevoir l'ont poussé à développer un côté procrastinateur. Il rêvait de sa nouvelle vie hors du palais et attendait ses seize ans avec impatience, pensant que tous ses soucis s'envoleraient avec sa nouvelle liberté.
Rêve qui se faisait piétiner par la dure réalité au moment où Sadi pouvait enfin partir à l'exploration d'un monde qu'il avait idéalisé pendant seize ans. Meurtri, sans confiance en lui, et malgré tout arrogant et sûr de ses capacités, il décide de tout tabler sur la carte de la sécurité et devient écrivain public à Assima, ou il continue à rêver et à cogiter, sans jamais rien oser, entretenant des liens superficiels avec les gens qu'il rencontre pour ne pas s'engager dans quoique ce soit de trop hasardeux.
LE JOUEUR
Pseudo : Je parcours internet sous le nom de Nayeli Caiela.
Âge : 22 ans.
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Êtes-vous un DC : Non
Un Commentaire : J'aime la procrastination. Je dessine et j'écris. Si je ne fais rien de ça, je lis ou je joue aux jeux-vidéo. Je ne suis pas francophone de base.