LE PHYSIQUE
Des pas lourds, mais calculés. Une silhouette si grande et robuste. Un corps bien sculpté, une apparence qui a tendance à faire reculer aux premiers abords. Thorvald est tout d'abord un homme intimidant, large et musclé. Dépassant aisément les deux mètres, ce dernier a eut une croissance rapide, lui permettant ainsi de se muscler et avoir un corps lui permettant de se défendre et supporter les maladies sans être obligé d'être à moitié mort dans un coin à souffrir inutilement. Le brun est fier de sa condition physique actuelle. Elle lui permet de travailler aisément, porter des choses lourdes et mesurer correctement sa force pour faire ce qu'il veut des matériaux qu'il utilisent. Car en effet, vu son apparence, on croirait forcément que ce n'est qu'une brute ne sachant contrôler sa force. Et pourtant, c'est tout le contraire. Lorsqu'il s'agit de travailler le métal ou d'autres matériaux, il le fait bien, de gestes précis et d'une force mesurée. C'est ce qui fait qu'il devient de plus en plus talentueux en la matière, il veut toujours plus se surpasser pour produire de la qualité.
Lorsque l'on regarde de plus près, sa peau est marquée un peu partout sur son corps. De petites blessures ou marques causées par des coups ou des accidents. Rien de très grave en soit, cela montre tout simplement son vécu. En plus des marques, nous pouvons remarquer qu'il est assez poilu. Cependant, cela reste harmonieux, en un certain sens. Cela ne part pas partout et cela lui donne surtout encore un peu plus de virilité.
Lorsque l'on fait attention à son visage, ce dernier est carré. Il possède une chevelure courte mais en bataille, d'une couleur brune. Nous voyons aussi qu'il possède une barbe qu'il laisse parfois pousser un peu plus long que d'habitude mais il aime bien la tailler et en faire un peu ce qu'il veut. Elle est de la même couleur que sa tignasse. Ses yeux, tout simplement marrons. D'une forme légèrement oblique. Ils sont profond, froids, tandis qu'au fond de lui, tout est brûlant. Tout de lui laisse penser qu'il est un homme plutôt solitaire et qui ne parle que très peu. Qui n'aime donc pas la compagnie et qui ne veut que travailler sans même laisser place aux petits plaisirs de la vie. Pourtant, il est très bien capable de faire tout le contraire. Mais ça, il faut le connaître un peu mieux pour le comprendre.
Et enfin, terminons sur son style vestimentaire. Sans grandes surprises, il s'habille souvent avec du métal mais à certains endroits, de simples vêtements afin de pouvoir travailler sans grande difficulté. Suivant ce qu'il fait, il s'habille différemment mais toujours d'une façon pratique pour l'activité actuelle. Il aime les peaux de bêtes, mais s'habille surtout avec du lin et donc, un peu d'armures quand il le souhaite (des armures qu'il a fabriquées lui-même bien entendu).
LE CARACTERE
Un regard profond, une expression neutre voir un peu froide. C'est ce que le grand gaillard donne comme impression lorsque l'on le voit pour la première fois. Un homme imposant qui ne semble pas très causant ni même apte à tenir des relations. Voilà les impressions qu'il donne sans même le vouloir.
Cependant, ce ne sont pas les premières impressions qui comptent le plus mais bel et bien sa vraie personnalité. À vrai dire, le fait qu'il ne soit pas très causant, n'est pas totalement faux. Bien qu'il ne soit pas silencieux pour autant, c'est un homme qui n'a pas grande conversation étant donné qu'il a l'habitude de travailler seul. Il n'a pas des masses de sujets de conversation, mais il fait souvent des efforts afin de pouvoir discuter avec les clients ou d'autres personnes extérieures. Ce n'est pas qu'un gros lourdaud sans cervelle. Bien au contraire, il est très posé et réfléchit avant d'agir la plupart du temps. Sauter dans le tas pour ensuite avoir des problèmes sur les bras, ce n'est pas ce qu'il souhaite. De plus, ne vaut mieux pas être dans les parages lorsqu'il est en colère. Bien que cela arrive très peu souvent, l'homme peut être violent dans ses excès de colères et ne plus répondre de ses actes.
Cela contraste beaucoup avec son comportement habituel. Assez calme, à l'écoute de ce qui l'entoure. Il est avant tout un fin observateur et retient tout ce qu'il entend et voit. C'est aussi sa manière de pouvoir faire attention et même d'avoir plus de facilité à déceler les faiblesses des autres au cas où. Malgré qu'il se fasse remarqué par sa taille, il n'est pas du genre de le faire avec le reste. Il reste en retrait, et répond quand on lui parle. Essayant toujours de garder son calme et de respecter la personne en face de lui. Il a certaines manières qu'il essaye de garder pour pas que l'on le prenne pour un sauvage. Il a certes du mal avec les grandes manières d'aristocrate mais il a un minimum d'éducation pour ne pas s'attirer les foudres des plus grands.
Loyal, il ne sera jamais du genre à planter un couteau dans le dos d'une personne. Franc, il dit simplement ce qu'il pense, garde les secrets quand il y en a. C'est un homme de confiance, qui sait faire la part des choses. Il peut être méfiant, mais c'est toujours avec une bonne raison derrière. Toujours prêt à aider quand il le faut et surtout si cela est réellement nécessaire. Prêt à se battre pour la bonne cause, quelque chose qui est juste à son sens. Il respecte les choix des autres tant que cela ne dépasse pas les bornes. Il a une façon de penser à lui et ne veux pas risquer d'aller dans un camps pour s’attirer les foudres de l'autre. Il veut rester neutre afin de pouvoir aider n'importe qui et tenter de travailler comme il le souhaites.
L'HISTOIRE
Les pas rapides résonnent dans les rues. Son souffle saccadé s'entend à des kilomètres à la ronde. Son regard cherchant désespérément une cachette, un endroit où être en sécurité. Les mots restent bloqués dans sa gorge sous la peur, son cœur est pressé par le stress. Son estomac se tord et menace à tout moment de lui faire revomir ses tripes. Comment aurait-il pu savoir que l'on allait essayer de l'enlever à peine sortit du palais ? Un être encore trop jeune pour être livré ainsi à un monde cruel et sans règle. Il l'avait senti que cet homme n'était pas net. Il ne voulait pas son bien, mais juste de sa liberté. Le poursuivant avec d'autres personnes pour tenter de la lui dérober. Le jeune Thorvald, seize ans, aurait très bien pu finir déjà esclave à cet âge.
Mais si IL n'aurait pas été là, l'adolescent n'aurait jamais pu jouir de sa liberté très longtemps.
Un grand homme, croisant son chemin, le percutant. Il avait vu la peur dans le regard de l'enfant, avant de le tirer sans plus attendre avec lui pour échapper à la vue des kidnappeurs. Il avait tout de suite compris que le gamin était dans une merde noire, et avait écouté tout simplement son instinct. Ce geste-ci fut celui qui sauva l'adolescent qui depuis ce jour a toujours été reconnaissant envers lui. Il l'avait tout simplement sauvé. Il l'avait ainsi emmené chez lui pour l’emmener loin du regard des personnes voulant l'enlever. Ainsi, le gamin qui avait déjà confiance en lui, découvrait très vite qui il était et quel métier qu'il exerçait. Mais ce soir-là, rien n'était encore décidé. Le destin n'était pas encore scellé pour le jeune homme. Ce soir-là, il avait discuté des heures avec l'homme qui l'avait sauvé, et qui était si sympathique. Autour d'un feu, à parler de tout et de rien, à découvrir peu à peu la vie de l'homme. Un forgeron... Très noble, fort et surtout, qui avait du vécu. Le jeune homme avait longuement écouté ses histoires et il était bien évident que tout collait bien entre eux. À vrai dire, l'homme avait presque l'impression d'avoir soudainement un fils.
Pour Thorvald, ce long moment avait été très instructive, une expérience qui lui avait donné une autre vison de sa vie future. Peut-être était-il encore naïf à ce moment-là, mais il avait tout autant sentit le courant qui passait entre eux. L'homme se nommant Balgruff, accepta de garder l'adolescent quelques jours chez lui, sois disant pour lui permettre de se remettre de ce qu'il avait vécu et ainsi, pouvoir réfléchir un peu mieux à ce qu'il voudrait faire après. Thorvald était surtout observateur. Regardant tout ce que le forgeron faisait, comment il travaillait. D'un air admiratif, sérieux.
Le troisième soir était arrivé. Une grande discutions avait eut lieu entre les deux hommes.
« - Alors Thorvald... As-tu réfléchis à ce que tu voulais faire ?
- Je... Je ne sais pas. À vrai dire, je vous ait surtout observé et je n'ai rien décidé...
- Rien décidé... C'est vrai que tu as été beaucoup présent dans mon atelier. Mon métier t’intéresse ?
- Je... Je vous admire beaucoup pour ce que vous faites. Mon éducation a été toute autre chose contrairement à ce que vous faites vous. Et je n'ai jamais été aussi absorbé que par votre travail.
- Je vois... J'ai bien remarqué cette flamme brillant dans tes yeux. Et... C'est pour cela que je veux te parler de quelque chose. Puis-je me le permettre ?
- O...Oui, bien sûr. »
Son cœur avait battu plus vite à cet instant. Comme s'il s'attendait exactement à ce qu'allait dire l'homme en face de lui. Et pourtant, il a toujours eut des doutes jusqu'à que le forgeron dise ce qu'il avait en tête. Ce qui avait d'ailleurs permis d'effacer tous les doutes de l'adolescent.
« - Vois-tu, je commence à me faire vieux. Je commence à avoir beaucoup de mal à supporter toute la charge de travail que j'ai. Bien sûr, je fais toujours de la qualité pour pouvoir garder cette forge en vie mais... Je sais que je ne pourrais pas continuer ainsi. Cela fait longtemps que je garde espoir de trouver quelqu'un pouvant un jour reprendre a forge. Elle est très importante pour moi. Mais je n'ai jamais trouvé jusque-là, une personne pouvant être digne d'elle... Jusque ce soir du moins.
- Que... Voulez-vous dire par là... ?
- Tu peux refuser, je comprendrais parfaitement. Mais depuis tout ce temps où je tente de trouver un apprenti, aujourd'hui c'est comme si le destin m'envoyait enfin quelqu'un pour honorer cette tâche. Donc Thorvald... Je vais te le demander. Voudrais-tu devenir mon apprenti et ainsi, reprendre ma forge une fois ton apprentissage terminé ? Je t'apprendrais le métier, l'art de fabriquer des armes, des armures ou même des objets de ton choix. De savoir battre le fer, le manier à ta guise. Tu n'as que seize ans. Mais je sais que tu deviendras quelqu'un de fort. Je ferais en sorte que tu le sois, et soit autant fier de tes progrès que l'homme que tu deviendras... Qu'en penses-tu ? »
Il était tombé des nues.
Mais il n'avait pas hésité. Rester aux côtés d'un homme si honorables et compréhensif qui souhaitait le prendre sous son aile. Que demander de mieux ? Le jeune homme avait envie d'en découvrir d'avantage, devenir plus fort et apprendre un métier qui l’intéressait beaucoup sans même qu'il ne comprenne pourquoi. Alors son apprentissage pu commencer quelques jours après cette longue discussion. Il resta officiellement chez l'homme qui lui libéra une pièce pour qu'il ait une chambre à lui et ainsi vivre sous le même toit que son tuteur. Il découvrit quelque chose de nouveau, une passion qui prenait de plus en plus de place dans son cœur, et sa vie. En effet, il consacrait entièrement son temps à son apprentissage, écoutant avec attention Balgruff, observant chaque fait et gestes du forgeron. Apprit à faire comme lui et se perfectionner. Il se blessait, mais repartait de sitôt. Se brûlait, mais n'abandonnait pas. Cela le rendait plus fort. Une détermination qui brûlait en lui, qui devenait de plus en plus forte, lui permettant de toujours en vouloir plus, aller plus loin et surtout, d'apprendre aisément et de rendre fier son tuteur.
Les années passèrent si vite. Mais Balgruff voyait l'évolution du jeune homme qui devenu homme, un vrai. Il avait grandi si vite, avait prit du muscle et surtout, de l'expérience. Il prit de plus en plus de place dans la forge, faisant de plus en plus de commandes... Le vieux forgeron n'avait presque plus rien à faire, mais c'était très bien comme ça. Il envoyait Thorvald faire beaucoup de choses, il lui faisait entièrement confiance. Une confiance mutuelle qui leur permettait d'avancer et se préparer à ce qui devait arriver... Mais Thorvald continuait à vivre cette expérience comme si jamais elle n'allait se terminer. Rester aux côtés de l'homme qui lui a sauvé la vie et lui a donner tant de sa personne pour lui avoir apprit tout ce qu'il savait de ce si beau métier. Un beau jour, Thorvald fabriqua une épée toute particulière, une épée qu'il mit du temps à fabriqué. Balgruff avait refusé de lui dire pour qui s'était, jusqu'au jour où il la finissait complètement.
« - Alors ? Allez-vous me dire finalement pour qui est cette épée ?
- Et bien... Pour toi.
- Comment ? Pour moi... ? Mais pourquoi ? Une épée si...
- Elle est faite pour ta taille, taillée pour ta force. Tout ce que je vois, c'est un trésor, réalisé par un homme ayant de l'or dans les mains. N'a -tu pas l'impression d'avoir accomplis comme un chef-d’œuvre ? Je vois la fierté dans tes yeux. Tu es plus que digne de la brandir.
- Vous... Je ne sais pas. Le pensez-vous réellement ?
- Tout ce que je vois, c'est la fin de votre apprentissage en une épée. Tu as grandis si vite... Mais tout ton travail n'a pas été réalisé pour rien. Tu es devenu quelqu'un d'honorable Thorvald. Et tu as encore beaucoup à apprendre mais.. Par toi-même cette fois. »
Bien sûr qu'il avait été fier de ce qu'il avait fait. Mais savoir que son apprentissage était vraiment fini, cela lui avait fait quelque chose d'indescriptible... Mais il était prêt. Prêt à faire de sa forge une de renom et de la garder en vie encore pour longtemps. Mais le temps continuait de passer, et le vieux forgeron fatiguait de jour en jour. Thorvald dut rester souvent à son chevet pour s'assurer de son état. Mais il empirait. Il avait beau faire tout son possible, cela n'était pas suffisant. Il le voyait peu à peu quitter ce monde sans pouvoir y faire grand chose. Il savait pourtant que ce jour devait arriver. Mais voir cet homme si important pour lui partir pour toujours, était difficile à supporter. Le jour où il dut lui dire au revoir, ce fut dans le silence. Accroupis près de son lit, sa main dans les siennes. La tête basse à lui dire au revoir dans un murmure. Des larmes avaient coulé pour la première fois depuis longtemps. Mais il relevait vite la tête. Il restait fier de son parcours. Fier de cet homme et de ses propres exploits.
C'est ainsi que ce fut à ses trente-cinq ans qu'il reprit la forge. Il prit le temps de ré-arranger l'endroit, d'y mettre sa touche personnelle. Il mit quelques mois à totalement reprendre en main l'affaire. Malgré qu'elle fonctionnait déjà avant, il eut l'envie de la faire connaître d'avantage. Et c'est ce qu'il fit. Avec détermination, courage. Il travaillait de plus en plus dur afin de parvenir à son but. Redonner un coup de jeune à cet endroit et honorer la mémoire de son tuteur. Il ne refusa jamais une requête. Faisant des efforts pour se faire des contacts et avoir des clients fidèles. Malgré les nombreux clans, il restait neutre. Malgré les diverses propositions qu'il eut de ces clans, il n’en accepta aucune. Il restait sur ses positions et faisait simplement son travail. Fournissant armes et armures à ceux qui le demandaient. Un travail acharné qui de nouveau, faisait ses preuves. On commence dès à présent à connaître sa forge et connaître son savoir-faire. En plus de son travail, Thorvald continue à s’entraîner à l'épée. Cette arme qui a tant de valeur à ses yeux. Il n'oublie pas, entretenant sans cesse ces souvenirs qu'il ne peut oublier. Il sait qu'il a encore tant à faire, et surtout, qu'il peut le faire, seul désormais.
LE JOUEUR
Pseudo : Gabriel/Koro/Kotori, comme vous voulez !
Âge : 21, bientôt 22 ans /o/
Comment avez-vous connu le forum : Une certaine personne (Zadiste) qui ma obligé traîné jusqu'ici :p
Votre présence sur le forum : Je viendrais tous les jours pour pour ce qui est du rp, ça dépendra de mon irl et de mon inspiration !
Êtes-vous un DC : //
Un Commentaire : Bloup :3