Prénom : Asrael (se prononce Azraël)
Fils de : Kalynca
Âge : 21 ans
Appartenance : Neutre
Métier/Occupation : Esclave insoumis
Physiquement ?
Asrael mesure environ 1,80cm. Il est musclé mais reste plutôt mince. Sa silhouette élancée étant sans doute le résultat de son mode de vie et peut-être aussi de son métabolisme. Il à la peau mate et de longs cheveux noirs, retenu en arrière par un morceau de tissu couleur ocre rouge, en une queue de cheval lâche. Ses yeux sont marrons clair, passant du noisette au doré celons l'intensité de la lumière. Il porte en général une longue tunique à la base blanche, mais devenu beige avec le temps, dont il manque une manche, arrachée on ne sait trop quand lors d'une quelconque altercation. Sous sa tunique il porte un pantalon noir plutôt moulant et des bottine noir elles aussi, type ranger, idéal pour cheminer dans le désert.
Psychologiquement ?
De prime abord, Asrael est quelqu'un d'affreusement antipathique. Il est hautain, cynique, irrespectueux, mal élevé, provocateur, enfin à peu près tout ce qui peut faire qu'on déteste une personne. C'est sa façon à lui de se protéger des intrusions, de se cacher, comme un carapace qui le mettrait à l'écart de toutes atteinte à sa personne. Mais une fois passé cette sécurité, il se révèle être tout à fait différent.
Tout d'abord, c'est un homme au tempérament plutôt calme. Il aime les endroits qui lui sont familiers, où il se sent bien. Son passe-temps favoris est la lecture, plutôt paradoxal dans ce monde sans foi ni loi. C'est quelqu'un de cultivé et de généreux, qui n'hésitera pas à donner de son être aux personnes qui sont chères à son coeur. C'est également un idéaliste : il déteste la façon dont est régit ce monde, ne supporte pas l'injustice, les inégalités, et voudrait faire changer les choses sans bien savoir comment s'y prendre.
En somme, c'est une bonne âme emprisonner dans un monde de démons, qui se protège comme il le peut...
Son histoire :
A l'heure actuelle et au vu de ma situation, je me suis dit qu'il était temps de faire un retour sur ma vie. De rembobiner tout ça pour comprendre ce qui m'a fait atterrir ici. De regarder vers l'arrière pour peut-être, entre-apercevoir le chemin qui me reste à parcourir. « Ce n'est pas le bon moment », c'est ce que beaucoup penserons. Mais existe-il vraiment un moment plus propice qu'un autre pour faire ce genre de travail sur soi ? Je n'en suis pas certain. Et après tout, je n'ai pas grand-chose d'autre à faire. Penser est bien la plus belle et la dernière de mes libertés, alors autant en profiter.
[...]
Je suis né à l'est de ce monde. J'ai été mis au monde par une vieille femme, qui avait au moins une dizaine, voir une quinzaine de progéniture à son actif. Si elle avait donné un peu d'amour aux premiers sorti de ses entrailles, la jauge était épuisée lorsque j'ai vu la lumière du jour. Les premières années de ma vie n'ont pourtant pas été si mauvaises. Au plus loin que je puisse me souvenir, je mangeais bien, j'étais toujours entouré d'une foule de gens, je me rappelle même des jeux que nous faisions avec les autres garçons de mon âge.
Mais rapidement les choses ont changé. Lorsque nous en avons eu l'âge, mes camardes de jeux et moi sommes entrés en « formation ». Nous avons reçu une éducation élémentaire concernant la lecture et les calculs, puis nous nous sommes accès sur un apprentissage plus « utiles » celons nos instructeurs. Les techniques de combat, les stratégies, la lecture de carte, l'assimilation du terrain, l'efficacité, la limitation des pertes... Nos amusements se transformèrent en entrainement. Nous nous combattions à mains nues, avec des armes, l'un contre l'autre ou en groupe. Les meilleurs étaient récompensés et accédaient à plus de savoir, gagnant le droit de côtoyer les meilleurs instructeurs. Les moins bons se concentraient davantage sur l'entrainement physique. Il faut toujours des dirigeants et des obéissant. Le rôle de chacun d'entre nous se dessinait peu à peu et la perspective d'un autre avenir ne nous était même pas évoquée. Nous devions être des guerriers, et nous devions servir ceux que nous rejoindrions et qui l'ordonneraient.
Lorsque le moment fut venu pour nous de quitter le palais, toute notre bande avait décidé de marcher à travers le désert pour rejoindre la tribu des sables. La réputation de leur chef était sans précédent, nous l'admirions énormément, et souhaitions venir augmenter ses rangs. Nous étions un groupe plutôt conséquent, la mortalité n'avait touché que peu d'entre nous. En tête nous menait les meilleurs éléments, en queue les moins bons. J'étais dans le milieu. Je n'étais pas le meilleur stratège ni le meilleur guerrier, mais je me débrouillais dans les deux domaines.
Nous marchions depuis plusieurs heures, et aucun de nous ne c'était encore découragé. Nous n'avions perdu personne, et bien que la fatigue s'immisce peu à peu en nous, nous résistions, pour faire honneur à notre tribu et à notre détachement. Malheureusement, ce jour-là, la chance ne semblait pas être avec nous. Nous nous sommes fait attaquer par une bande de pillards et de marchand d'esclaves. Nous étions deux fois plus nombreux qu'eux, mais bien plus jeunes et inexpérimentés. Je ne sais pas combien ont été tués, combien ont réussis à s'enfuir si certain y sont parvenus. Moi, je m'étais fait assommer au cours de l'affrontement, et lorsque j'ai ouvert les yeux, j'étais dans une cage. J'ai reconnu quatre gars de notre groupe dans la même situation. Seulement quatre, mis en cage comme des animaux...
La bande qui nous avait attaqués n’était en fait qu’une petite partie d’une immense caravane qui traversait le désert pour vendre leur marchandise au Nord, à Kadim. Des chevaux et des chameaux tiraient de grandes charrettes sur lesquelles s’entassaient des caisses de diverses contenances, et des geôles pleines d’hommes récupérés à droite et à gauche lors de pillages ou d’attaques éclair, comme ce qui nous était arrivé. Voilà ce que j’étais devenu : une marchandise…
Le voyage fut long, pénible, nous étions au moins une dizaine dans ses minuscules cachot de plein air, et on nous donnait tout juste assez d’eau pour survivre à la chaleur du soleil.
Nous sommes enfin arrivés à destination. Les mises en vente ont commencés presque immédiatement. Je n'en croyais pas mes yeux, les hommes se vendaient à une vitesse incroyable. La plupart étaient achetés pour combattre dans les arènes, les autres allaient finir en serviteurs de tout genre. J'avais peur. Affreusement peur. Si je finissais gladiateur, je ne me donnais pas plus d'une semaine à vivre, si je finissais comme serviteur, je n'osais même pas imaginer le genre de sévisse que j'allais devoir subir.
Je suis resté enfermé encore trois jours après notre arrivée, avant d'intéresser enfin quelqu'un. Un homme d'une trentaine d'année m'a payé sans même marchander, il m'a attaché à son cheval et m'a fait marcher derrière lui sans jamais m'adresser la parole. Je n'ai pas posé de questions, j'avais bien trop peur pour ça, je me suis laissé conduire pendant des jours, des semaines et peut-être même des mois de cette façon.
Depuis ma sortie du palais, la vie n'avait fait que me trimballer d'un endroit à un autre. Encore une fois, je me dirigeais vers l'inconnu et j'imaginais mille et une chose sur ce qui pouvait m'arriver. Mais dans mes divagations, jamais je n'aurais pu imaginer la suite des évènements...
Nous avons fini par nous arrêter dans une ville. C'était la première fois que j'en voyais réellement une, car je n'avais rien visité de Kadim, qui n'était pas vraiment une ville à proprement parler. Il s'agissait d'Assima, dans l'ouest, au bord d'une immense étendue d'eau salé. Je marchais toujours derrière cet homme mystérieux monté sur son cheval. Nous avons traversé des rues et ruelles, le souk qui était somptueux de couleurs et d'effervescence, pour terminer notre route devant un bâtiment de taille moyenne, près du port. L'homme descendit de sa monture, détacha la corde qui reliait mes chaînes à son cheval, et m'attira à l'intérieur de la bâtisse. C'était somptueux. Je me laissais conduire à travers les pièces et les couloirs, pour terminer ma course dans une chambre où l'on m'enferma à clef. Il y avait un lit sur lequel je me laissais tomber. Je dormis presque 3 jours d'affilé, épuisé par ce voyage interminable.
Ce qui se passa par la suite fut le plus chanceuse période de ma vie. Si j'avais été amené ici, c'était pour servir d'aide quotidienne à un vieux monsieur. L'homme qui m'avait acheté était son fils. Ce dernier avait décidé de faire ce don à son paternel pour ne pas avoir à s'occuper de lui en personne. Il devait sans doute être trop occupé pour ça, et voulais faciliter au maximum les dernières années de vie du vieil homme.
Ce monsieur était extrêmement bon, d'une gentillesse infinie, et d'une intelligence impressionnante. Il possédait une bibliothèque tout à fait formidable, bien que ses yeux fatigués ne parviennent que difficilement à distinguer les lettres sur le papier. Chaque jour, il me demandait de lui faire la lecture de tel ou tel ouvrage. Cela passait par les écrits mathématiques, biologique, médical ou encore des romans contant des histoires fantastiques.
Cet homme me considérait, m'appréciait même. Nous avions parfois de longues discussions au clair de lune, sur des sujets plus variés les uns que les autres. Il m'appris énormément, que ce soit du savoir, des valeurs, ou même des façons d'être. Je le respectais, et je l'aimais comme s'il était mon propre père.
Seulement, au bout de cinq années, ce qui devait arriver, arriva. Alors que j'étais dans ma chambre en train de lire un ouvrage qu'il m'avait conseillé, son fils entra dans la pièce pour m'annoncer son décès, et par la même, mon retour prochain sur le marché des esclaves. J'étais bouleversé, triste, en colère, révolté, pétrifié. Lorsqu'on a voulu me ramener de l'endroit d'où l'on m'avait trouvé, je me suis débattu de toutes mes forces. Alors que ce genre de comportement n'était pas dans ma nature, je suis devenu rebelle, accablé par l'injustice et par la tournure que prenait ma vie. Je n'étais pas d'accord, mais je ne pouvais rien faire.
De retour à Kadim, j'ai d'abord été acheté par un homme qui voulait me faire combattre. Il n'a jamais rien put tirer de moi et sa colère m'a valu quelques cicatrices. J'ai été ramené sur le marché. J'ai été acheté par un homme qui avait besoin de travailleur. Lui non plus n'a rien tiré de moi et cela m'a valu de nouvelles cicatrices. J'ai été ramené de nouveau sur le marché, et c'est de cet endroit qu'aujourd'hui je repense à ma vie. J'ai décidé que personne ne se servirait de moi, car l'on m'a enseigné la dignité, on m'a enseigné la fierté, la force de caractère, la force de refuser. Même si ce doit être la mort qui doit me libérer, jamais je ne soumettrais désormais. Et à la première occasion, je reprendrais ma liberté...
Une présentation rapide du joueur ?
Coucou ! Alors moi c'est Iosalys, j'ai 19 ans, je suis une fille, et je suis rpiste depuis environs 6 ou 7 ans (avec parfois de longues poses sans rp puis des reprises). Là, ça va faire 1 an que je n'ai plus rp, donc c'est une reprise car la motivation et l'envie me sont soudain revenus ! =)
PS : Désolé pour les fautes, il doit en rester quelques unes...