Badiya
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Zenock - Clan des mers : Mercenaire

Anonymous





Invité
Invité
Lun 24 Juil 2017 - 18:11


ZENOCK


Fils de : Arith, du palais de l’Est.
Âge : 30 ans.
Appartenance :  Tribu des mers, bien malgré lui.
Métier/Occupation : Mercenaire à la solde de la tribu des mers.
Avatar : Zi by Heise.
Rang souhaité : Mercenaire sans coeur

LE PHYSIQUE


Grand et bien bâti, ce sont les premières choses qu’on peut constater chez Zenock. Des épaules larges, musclées par le maniement d’armes, un torse sculpté finement, des abdominaux solides et gainés, une taille en V, des cuisses saillantes tant elles ont été éprouvées par des heures passées à cheval, des mollets ciselés composant ses jambes élancées. Le physique de Zenock dénote immédiatement d’une vie passée sur les routes et à combattre. Ses mains sont d’ailleurs rendues abîmées et caleuses par le port à répétition d’armes.
Un visage affirmé pour une expression fermée. Ses deux ambres, vives, détaillent chaque chose qui l’entoure. Nulle curiosité néanmoins, seulement un esprit analytique et observateur. De la colère parfois, de la neutralité la plupart du temps, à de rares moments cette vigilance de tout instant lorsque son frère se trouve dans les parages. Un nez fin et droit, affirmé, légèrement froncé, comme s’il était toujours contrarié. Des lèvres peu charnues. Seul un tatouage vient habiller ce visage si statique. Recouvrant une ancienne cicatrice sur la joue, entourant son oeil gauche et partant en fin tracé sur sa tempe et sa joue, pourpre.
Sa chevelure est longue, pâlit par les longues heures passées sous le soleil ardent du désert. Pourtant ce dernier n’a pas réussi à hâler sa peau restée claire. La faute certainement à toutes les protections de cuir et de métal qu’il peut porter durant ses missions. Toujours armé, toujours protégé, personne ne le verra jamais comme un simple civil. Des bottes qui ont connu des jours meilleurs et des vêtements élimés par le temps, en réalité Zenock se moque bien de l’apparence qu’il peut bien dégager du moment qu’il puisse bouger aisément et que cela soit confortable.

LE CARACTERE


Esprit difficilement atteignable que celui de Zenock. Il semble fait d’un seul roc, que ce soit de son esprit que de son corps. Très contrôlé dans ses réactions il est quelqu’un qui reste froid et réfléchi quelle que soit la situation. Il est bien difficile d’arriver à le désarmer, que ce soit par des mots ou par des actions. La raison est simple... Il se fiche de tout. Il est quelqu’un qui se laisse porter par le courant de la vie. Il va où le destin l’emmène sans se prendre la tête sur le lendemain. Du moment qu’il a de quoi mettre dans son assiette tous les jours, cela lui suffit. Il n’y a pas besoin de grand chose pour le satisfaire sur ce point. Très simple et basique qu’il est dans ses besoins. Il ne s’encombre pas de sentiment inutile, d’émotions qui pourraient l’affaiblir ou de regrets qui pourraient le freiner. Il a dû grandir dans l’idée que le monde serait impitoyable avec lui. Et c’est ce qu’il pense quelque part dans ce monde où l’homme peine à garder encore un souffle de vie. Eduqué dans cette idée, il n’a pas vraiment eu la place de goûter à l’innocence d’une jeunesse insouciante ni même appris à se satisfaire de ce que chaque jour peut apporter. Le temps passe sur lui sans qu’il ne semble prendre prise sur sa vie. Seul le combat semble animer quelque chose en lui. Un plaisir, une passion. Il fait corps avec l’acier, est fait pour le manier. Sentir ses muscles brûler d’épuisement, entendre le tintement de lames qui s’entrechoquent... Il aime ça.
Ce n’est pas un érudit, il n’est pas un grand orateur, ni même un grand bavard. Lorsqu’il parle, il y a un but précis, sinon il garde le silence. Il est plus doué dans l’observation et même s’il se montre maladroit dans ses relations sociales lorsqu’il y a lieu, il arrive plutôt facilement à deviner les intentions d’autrui. Ce n’est pas pour autant que cela influencera ses décisions. Il n’est pas homme qu’on peut détourner facilement de ses idées. A vrai dire, il représente plus l’autorité que l’obéissance. Son allégeance à la tribu des mers n’est maintenue que par un lien fragile et étroit qu’il briserait à la moindre occasion. De loyauté, il n’en a aucune si ce n’est à la main qui retient fermement la seule vie qu’il tient à préserver.
Car il y a bien une chose. Une faille parmi cette froideur... Son petit frère. Son éclat de vie, la seule chose qui le rende humain, vivant. Il veille sur lui, le protège et recherche son bonheur. Toute l’affection qu’il n’avait pu recevoir et donner alors qu’il n’était qu’un enfant a été reportée sur lui qui n’avait pas eu cette chance, tout comme lui, de recevoir la moindre attention de quiconque. Irem parvient parfois à le dérider. Irem parvient à l’adoucir, le faire infléchir. Irem le fait avancer. Ses buts gravitent autour de cet être. Ils sont des opposés et c’est ce qui rassure Zenock. Il a bien conscience de ce qu’il est, bien conscience que son attitude n’est ni humaine ni empathique et ne souhaite pour rien au monde que son cadet devienne ainsi lui aussi. Il fait tout pour l’en éloigner en tout cas et le préserver. Son autorité, il n’hésite pas à l’exercer sur son cadet d’ailleurs. Exigent, perfectionniste, autant sur lui-même que sur les autres.
Zenock a le goût des choses bien faites. On lui apprit la satisfaction d’un travail accompli correctement. Efficacité, rapidité, tels sont les maîtres mots. Même si pour cela il ne doit avoir aucune indulgence ni même pitié. Il en fait rarement preuve.
Excellent cavalier, c’est un adepte du combat au corps-à-corps, que ce soit avec ses poings ou une épée, il saura se dépêtrer de la situation avec brio. Changer d’arme ne lui pose néanmoins pas vraiment de problèmes, son maître d’armes lui a appris à pouvoir pourvoir à toute situation. Il continue à s’entraîner chaque jour pour maintenir son niveau et n’hésite pas à observer les techniques d’autrui afin de s’en approprier les notions. Il n’est pas sans savoir qu’il y a toujours moyen de s’améliorer.

L'HISTOIRE


On dit souvent que le cap des trente ans est toujours une épreuve... Cela ne m’a jamais fait peur, l’âge, l’empreinte du temps sur un corps. Ce n’est qu’une continuité naturelle à la vie. Si on m’avait dit que les épreuves viendraient ailleurs je ne l’aurais pas cru...

Je suis né dans les terres de l’Est, au sein du palais. Si je fus le frère de quelqu’un, je ne le sus pas, Arith, ma génitrice ne me parlait pas d’avant. A vrai dire, les mots qu’elle eut envers moi furent peu nombreux. Il y avait suffisamment de femmes dans ce palais pour que je sois pris en charge par l’une d’elles.
Sortis des jupons maternels, nous étions tous rudement éduqués à la vie que nous mènerions en dehors de la sécurité de ces murs. Je me souviens que les instructeurs commençaient notre apprentissage alors que nous étions tout jeunes et ne nous menaient pas la vie facile. Il n’y avait pas de place pour les faibles en ce lieu. Nous étions des hommes en devenir, il ne fallait jamais l’oublier. Je m’y appliquais avec vigueur dans tout l’entrain que confère la jeunesse. Peut-être pour plaire à celle qui n’avait jamais daigné baisser le regard vers son rejeton, trop occupée à satisfaire les besoins de ceux qui se présentaient à sa porte. Mais elle échouait et renvoyait régulièrement son échec sur cette grossesse qu’elle avait eue. Et s’il s’agissait  de la dernière ? Je ne pouvais le comprendre à l’époque, mais aujourd’hui lorsque je repense à son regard, je sais ce qui brillait derrière ses iris méprisants. De la peur. La peur de n’être plus utile pour ceux qui avaient si peu de considération pour la vie humaine. La peur de ne plus être bonne qu’à contenter quelques bas instincts, comme toutes ces femmes qui ne pourraient pas donner la vie.
Il lui fallut cinq ans avant de voir son ventre s’arrondir de nouveau. Cinq ans avant qu’elle regagne pleinement l’attention des hommes. Un petit sans doute qui n’aurait pas plus d’attention que moi. Je me souviens encore qu’à peine quelques semaines après avoir accouché, cette femme se rendait de nouveau désirable aux yeux des hommes pour les satisfaire. Et l’enfant pleurait, baignant de ses pleurs la pièce désertée où elle le laissait. Etait-ce la détresse de cet enfant qui me toucha, lui qui partageait une partie de mon sang ? Ou bien la curiosité d’un enfant de cinq ans pour qui le mot frère n’avait pourtant aucun sens, là où les liens familiaux n’étaient aucunement valorisés ? Mais je me souviens m’être approché du berceau où ce petit être se débattait à grands cris, bravant l’interdit maternel d’entrer dans ses appartements et d’avoir observé ce garçon si petit et si fragile. Et maladroitement, je m’étais osé à le prendre dans mes bras. Il s’était arrêté de pleurer et ses yeux s’étaient posés sur moi. Il n’avait fallu que quelques minutes pour que le calme soit revenu et qu’il se soit de nouveau plongé dans le sommeil.

Depuis ce jour je revenais souvent voir Irem, mon petit frère. Me glissant en douce auprès de lui, je m’assurais qu’il ne manque de rien, m’asseyant parfois simplement à côté de lui pour calmer ses pleurs. Au fond, il me semble que je pouvais comprendre la détresse de ce bambin, lui qui ne recevait plus non plus la moindre attention d’Arith et était pris en charge par d’autres. Je lui prodiguais plus de soins qu’il ne pouvait en recevoir ailleurs à la mesure de ce qu’un enfant désoeuvré au palais pouvait lui apporter. C’est tout naturellement qu’il se mit à me suivre partout. Si je m’étais toujours tenu à l’écart des autres, ne trouvant aucun intérêt à côtoyer des enfants que je ne reverrai pas, sa présence à lui ne me dérangeait pas. Je n’en avais pas vraiment le choix à vrai dire, mais ainsi, je pouvais veiller sur lui plus facilement. De nature enjouée, il était tout l’inverse de ce que j’étais... S’il attirait à lui comme un astre bienveillant, au contraire, on me fuyait comme étant celui qui ne parlait jamais à quiconque sauf pour les éloigner. J’étais le rustre, celui qui était doué pour le combat, doué pour la lutte, la personne dont il fallait éviter à tout prix de s’attirer les foudres. Ca me servit quelques fois pour éloigner les quelques âmes jalouses d’Irem. Je m’assurais que rien ne lui arrive. Et ce, même lorsqu’il ne présenta pas les mêmes dispositions que moi pour combattre. Il n’était pas un combattant, n’était pas fait pour faire du mal. C’était une évidence. Mais notre éducation sévère ne permettait pas d’avoir le choix. Alors le soir, autant que je le pouvais, je prenais le temps de m’entraîner avec lui, répéter ce qu’il n’avait pu comprendre en journée. Si nos professeurs étaient sévères, je n’en était pas moins avec lui. S’il y avait bien une chose essentielle qu’on nous avait enseignée, c’était que derrière ces murs, il n’y aurait aucune pitié pour une âme faible. Le temps jouerait contre nous. Bientôt, il serait seul pour affronter ce qui l’attendait au palais. Bientôt, j’aurais seize ans et il me faudrait partir du palais.

Ce jour arriva bien plus vite que je ne le pensais et ce fut sur la promesse de venir le chercher lorsque ce serait son tour que je quittais mon frère. Je devins l’apprenti d’un maître d’armes qui me fit parcourir les plaines désertiques de Badiya. Il vivait de ses services qu’il proposait aux différentes villes et caravanes de marchands que nous croisions. Il se plaisait à aider ceux qui en avaient besoin. Je n’y voyais là aucun intérêt sinon celui de l’argent que l’on nous reversait. C’était un grand point qui nous opposait tous deux et ce durant toutes les années que durèrent mon apprentissage. Mais il était le meilleur moyen pour moi de perfectionner mon art et de devenir un combattant de qualité. Son expérience au combat était autant de graines qui ne demandaient qu’à germer en moi. Je me suis forgé, j’ai appris à ne pas sourciller, à ne pas réfléchir lorsque dans cette maigre seconde en suspend qu’il nous reste avant qu’une lame s’abatte, le choix ne soit pas une option. Qu’il n’y avait aucune place pour l’hésitation. Que seule comptait notre vie. La nôtre ou la leur... J’ai très rapidement appris à ce que ma main fasse ce choix d’instinct. J’ai vu passer bon nombre de vies sous ma lame. Plus que je ne saurais le dire. La mort était devenue une invitée récurrente avec qui je partageais nombre de moments. Elle ne me faisait pas peur, je l’acceptais comme une éventualité précoce à mon destin. Se saisir d’une lame, c’est accepter de pouvoir ployer face à celle de l’adversaire. Toute chose à une fin, la mienne serait certainement faite ainsi. Ce fut en tout cas celle de mon maître d’armes. Quatre après qu’il m’ait pris sous son aile, lors d’une escarmouche avec des brigands alors que nous aidions des caravaniers de sel pour l’approvisionnement d’Assima. Un mauvais coup porté à l’abdomen. Le bougre mourut après que la fièvre l’ait emporté. Personne n’était en mesure de lui apporter les soins nécessaires à son rétablissement. Il fut enterré dans ce désert qu’il aimait tant.

Je me retrouvais donc seul. Cela ne me causa pas vraiment de problèmes. Je louais mes services également, mettant moins de scrupules que mon mentor dans les contrats que j’acceptais. Que ce soit une tribu qui me le demande ou bien des marchands, cela ne me faisait pas grande différence. Même la nature du contrat ne me faisait pas sourciller et je me fis facilement une petite réputation. Une personne qui ne sourcillait pas à la demande était une personne intéressante. Je pus économiser un petit pécule qui me serait nécessaire par la suite.
Lorsqu’Irem sortit du palais, j’étais présent. Changé, très certainement, mais je n’avais pas oublié cette promesse que je lui avais faite. Je n’étais pas le seul à avoir changé et si ce n’était pas cette boule de vie qui fonça sur moi pour m’enlacer, je serais certainement resté de marbre. Mais je retrouvais bien là celui qui était tout le temps resté collé à mes talons. Et malgré nos routes qui avaient divergé durant cinq années, ce fut tout naturellement que nous avons retrouvé notre relation fraternelle.
Il apparut clairement qu’Irem n’avait pas la moindre intention de prendre son envol, seul. Je pouvais le comprendre, il n’avait que seize ans à l’époque et aucune idée de ce qu’il pouvait bien faire. Je me sentais en devoir de pourvoir à ses besoins et il est bien la seule personne dont il ne me serait jamais venu à l’idée de laisser derrière. Je trouvais une petite habitation modeste à Assima afin de nous y établir et offrir à Irem la possibilité de se former tel qu’il le souhaitait. Pour cela, il me fallait travailler d’autant plus. Je le laissais en sécurité entre les murs de la ville, malgré ses protestations, partant plusieurs jours, parfois des semaines afin d’exécuter mes contrats. Je sentais son impatience monter à chaque fois que je revenais. Son inquiétude aussi lorsque je revenais blessé. Est-ce cela qui le poussa à vouloir devenir guérisseur ? Je l’ignorais mais une telle détermination brillait dans son regard que je ne pouvais pas le détourner de son projet. C’était un métier bien plus sûr que le mien. Il devint apprenti auprès d’un soigneur d’Assima et se forma auprès de lui. Je lui servais parfois de cobaye quand je revenais à la maison avec une vilaine plaie et le laissais s’exercer à son art. Là où j’apportais la mort, il apportait la vie. L’ironie de la chose me sautait aux yeux.

Quatre années s’écoulèrent ainsi dans un équilibre plus ou moins stable entre nous. Les murs tremblèrent parfois devant mon refus qui se faisait toujours aussi implacable à ses demandes pour m’accompagner. Même si la plupart du temps je me faisais obéir de lui, c’est une chose sur laquelle je ne pus avoir d’emprise éternellement... Je le trouvais un matin résolu à me suivre, ses affaires regroupées dans un sac de voyage et ses pas sur les miens. Rien ne put le faire changer d’avis, de ma colère froide à mes mises en garde sur le danger que représentait l’errance dans le sable fin du désert. Pour la première fois de ma vie, je dus capituler.

Je lui trouvais un cheval en mesure de suivre le mien, nous séparais de tout point d’ancrage avec Assima. Il n’était plus utile que nous y revenions maintenant, ou seulement lorsque nous y serions amenés par l’une de mes missions. Je poussais néanmoins Irem à s’entraîner avec moi d’autant plus durement, le poussant dans ses retranchements. Je ne voulais pas que mon jeune frère se retrouve sans le moindre élément de défense si une de mes missions venaient à mal tourner. Il s’y plia et je tentais de l’entraîner dans ce pour quoi il était fait. Le corps-à-corps, a contrario de moi, n’était pas son fort. J’en tenais compte et ne cherchais pas à le solliciter sur cela.
Je me tranquillisais un peu avec le temps, le laissais prendre sa place tout en le gardant éloigné le plus possible des affrontements. Il avait déjà bien assez à faire de son côté. Il était quelque part rassurant de pouvoir toujours garder un oeil sur lui, de ne pas me demander pendant des jours ce qu’il devenait, s’il s’en sortait bien seul. De toute évidence, il prenait autant de plaisir que moi dans cette vie de sédentaire. Nous n’étions pas frères pour rien certainement. Nous nous complétions plutôt bien dans nos rôles respectifs et avions trouvés un rythme de vie.

C’est une de mes missions qui bouleversa tout. Lorsque la tribu des Mers pilla une caravane de marchandises à destination d’une des autres tribus. Lorsque je fus envoyé la récupérer sur les chemins. Ils n’étaient pas nombreux, je pouvais m’en occuper à moi seul. Je ne pouvais pas prévoir qu’en me lançant dans l’assaut, je jouais leur jeu. Ni qu’Irem, laisser un peu en retrait derrière moi, serait la victime d’une embuscade. J’étais aveuglé par le sang, par la frénésie qui s’emparait de moi à chaque fois que je pourfendais des âmes de mon épée. Il n’y avait qu’Irem qui pouvait m’arrêter, Irem et sa capture. Je déposais les armes devant eux, tentais de négocier sa libération. La Tribu due y trouver son compte. J’avais mis en déroute suffisamment de ses hommes avant pour qu’ils reconnaissent un bras armé de valeur. Mon obéissance en échange de sa vie, notre appartenance à cette tribu, notre fidélité envers ces gens et la garantie qu’il n’arriverait rien de fâcheux à Irem. Il n’aurait été question que de ma seule vie, jamais je n’aurais ployé mais c’est bien malgré moi que je dus les laisser me passer cette laisse autour du cou. Un animal sauvage dompté par une tribu. Une obéissance préservée par la détention de son frère. Voilà les méthodes de recrutement de ces hommes sans scrupules. Et la rage bouillonnante d’un homme qui attendrait son heure. Semaine après semaine, et ce même plusieurs mois après... Ma rage restait la même. Il suffisait d’attendre que le noeud coule un peu, que la main qui tienne cette laisse fasse une erreur. En attendant, il me fallait obéir.

LE JOUEUR


Pseudo : Dana.
Âge : 27 ans.
Comment avez-vous connu le forum : Par Zadiste et Rhage.
Votre présence sur le forum : Plutôt variable mais j’essaie de venir au maximum.
Êtes-vous un DC : Non.
Un Commentaire :
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Kahir

Feuille de personnage
Appartenance: Esclave
Origine: Palais de l'Est
Âge: 35 ans





Kahir
Prostitué réputé
Lun 24 Juil 2017 - 20:17
KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA TU ES VENUES !! ♥♥♥
\o/  ♥   \o/

*Lui pince un téton * C'était trop tentant ! :3
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Zadiste

Feuille de personnage
Appartenance: Tribu du Sable.
Origine: Palais de l'Est.
Âge: 33 ans.





Zadiste
Chef de la tribu du Sable
Lun 24 Juil 2017 - 22:16
MERVEILLEUX !! ♥
J'ai hâte de lire ta fiche !! : )
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Le Djinn





Le Djinn
Maître du Jeu
Mar 25 Juil 2017 - 20:16



FICHE VALIDÉE


Bienvenue parmi nous et félicitations !
Votre fiche vient d'être validée !

J'ai adoré la lecture de ta fiche ! Et particulièrement de l'histoire, la partie la plus importante. Vraiment, je n'ai rien à redire !

Je suis ravie de te valider !

Bon jeu !


Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous et nous vous conseillons d'aller consulter les liens ci-dessous :

- Recenser votre avatar.
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