Badiya
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Ouvert Depuis Août 2011 - RPG YAOI - NC18
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 :: Oasis détente :: Les Archives du Forum :: Les Archives Des Personnages Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Naïm - Tribu de l'eau : Second du camp | Guerrier tendre, fier protecteur

Anonymous





Invité
Invité
Dim 15 Avr 2018 - 9:38


NAÏM


Fils de : Daneen.
Âge : 32 ans.
Appartenance : Tribu de l’eau.
Métier/Occupation : Second de la tribu de l’eau.
Avatar : Carlnes de Aenaluck.
Rang souhaité : La Force Tranquille.

LE PHYSIQUE


Naïm impressionne, de part sa taille – il atteint sans aucun mal le mètre quatre-vingt dix – ou sa carrure. C’est une montagne de muscles saillants, secs et veineux, qui ont été forgé par son aisance et son adresse au combat. Ce guerrier expérimenté porte d’ailleurs sur sa peau de nombreuses cicatrices, preuves de sa détermination à rester en vie pour certaines, mais surtout témoins de sa volonté à protéger les autres pour la plupart, ce qui souvent l’a amené à recevoir des coups de fouet pour payer les bêtises de pauvres bougres incapables de supporter les violences.

C’est aussi un corps presque entièrement dispensé des traces d’une pilosité soyeuse : hormis la ligne de poils qui longe son nombril jusqu’à son bas-ventre, la masse timide qui recouvre ses pectoraux gonflés ainsi que sa barbe sombre et drue nattée, parfaitement entretenue. Il est pourtant étrange, pour quelqu’un avec une crinière si foncée, d’attester d’une telle imberbité. En effet, sa chevelure lisse et douce est aussi sombre qu’une nuit sans étoile. Le plus souvent vous verrez cette toison obscure prisonnière d’une queue ou d’un chignon rudimentaire, car si ce beau et brut combattant devait vraiment détester une chose dans ce monde, il vous dirait en plaisantant que c’est bien d’avoir des mèches de cheveux indisciplinées en travers de sa figure à la mâchoire ferme et carrée, ou bien devant ses longs yeux fins, sertis de deux opalines argentées.

Du reste, Naïm n’a d’impressionnant que la sévérité de ses traits et la rudesse de sa puissance. Il est un homme simple, à la démarche et à la posture souvent décontractées, qui ne s’embarrasse jamais de gestes inutiles – souvent pour s’éviter des comportements assez maladroits, malgré ses bons réflexes. Ses vêtements, aussi, sont le reflet de sa rusticité  et de sa modestie. Il méprise à devoir s’habiller chaudement, n’a pas la moindre once de pudicité et de manière générale, il préfère ne porter rien d’autre qu’un simple pagne en fourrure et éventuellement des bottes lacées pour supporter ses longues balades et déplacements. Le brun aime naturellement se sentir libre de ses mouvements.

LE CARACTERE


Quiconque a déjà rencontré Naïm aura été soit déçu, soit rassuré mais surtout surprit par son caractère qui contraste si merveilleusement avec son apparence abrupte et sèche. Ce guerrier n’a de guerrier que le nom – et aussi les aptitudes – mais c’est en fait une personne étonnamment calme et tranquille. Vous vous attendiez à de l’impatience et de la dureté ? Du barbarisme et de la cruauté ? Il n’en est rien. Naïm ne s’est jamais battu pour une autre raison que pour survivre ou protéger. Autrement, il est un grand pacifique dans l’âme qui préférera de très loin la tendresse d’une étreinte amoureuse que la hardiesse et la brutalité d’un combat.

D’ailleurs de la tendresse, il en a toujours à revendre. Souvent tactile, il aime transmettre sa gentillesse et son amour pour les autres par le touché, que ce soit une caresse sur la joue, un baiser sur un front, une pression douce et rassurante sur la main, une accolade amicale et chaleureuse ou des doigts venant chatouiller vos cheveux… notre garde du corps agit avec chacun – et notamment les hommes de sa tribu – comme avec l’enfant qu’il n’aura jamais. Chaque vie est précieuse à ses yeux et mérite d’être défendue. Une bonté et une compassion qui le rendent aussi très serviable, parfois jusqu’à l’exagération vu que beaucoup ont déjà essayé d’en profiter. Il est très facile de se victimiser face à cet homme bon, tout aussi simple de vous attribuer sa pitié et son dévouement. Mais si vous avez le malheur de vous jouer de lui pour profiter de sa grandeur d’âme, attendez-vous à subir son terrible courroux : Naïm, blessé, trahi et meurtri, vous boudera. Oui. Monsieur fait la tête. Il pourrait s’énerver, taper du poing, malmener, chercher à se venger. Non. Un Naïm offensé est un Naïm qui ignore. Aussi absurde que cela puisse paraître, il a au moins le mérite d’être capable d’agir de la sorte pendant très longtemps, car ce combattant est aussi rancunier qu’il peut être gentil.

Pour les autres qui ne l’offenseront jamais – ou pas suffisamment – vous aurez toujours affaire à un homme qui aime sourire et plaisanter. C’est un très bon vivant, qui aime taquiner et voir les visages s’empourprer ou se dérider. Bien que la plupart du temps, ce manque de sérieux n’est là que pour cacher ce qu’il pense vraiment. Naïm aime fuir le sérieux et la dureté qu’a été et peut être encore son existence. Il a vu et vécu des choses qu’il ne pourra jamais oublier et qu’il se refuse de transmettre. Cela le rend incroyablement mystérieux et il parle peu ou en général pas du tout de lui. A ses yeux, une existence ne devrait pas être faîte de guerres et haine, mais seulement de moments heureux et simples. Une vision utopique qu’il sait presque irréalisable, mais dont-il aime se bercer et surtout bercer les autres.

L'HISTOIRE


Né au sein du Palais de l’Est, où seule comptait vraiment la force du bras plutôt que l’intelligence de l’esprit, Naïm a su très rapidement faire honneur au berceau qui l’a vu naître, n’en déplaise à sa mère, une femme froide et méprisante, qui ne voyait en son second fils qu’une bête immonde et sauvage qui ne savait que frapper et incapable de raisonner. Et si elle pensait cela, ce n’était pas sans raison.

Très tôt, ce petit garçon à la crinière d’ébène s’est rendu compte que, s’il voulait s’éviter des sévices et autres punitions corporelles, il devrait montrer un comportement exemplaire à ses tuteurs. Et un comportement exemplaire pour un enfant du Palais de l’Est, se jugeait pas sa capacité à se montrer efficace une arme à la main. Et ça, il a toujours su faire. A vrai dire, ce n’était pas tellement sorcier de se battre, cogner, blesser. Même pour un gamin comme lui, toujours volontaire et souriant, qui aimait la compagnie des autres enfants, surtout quand ils avaient autre chose à faire que s’affronter. Il se faisait d’ailleurs naturellement des amis, plus jeunes ou plus vieux. Il s’amusait avec les nouveaux, regrettaient les anciens qui étaient partis avant lui explorer les terres de Badiya, alors qu’il espérait rapidement à son tour pouvoir jouir de la même liberté et de mener une existence plus paisible loin des combats.

Car même si sa volonté à rester dans les petits papiers de ses éducateurs était forte et que, de fait, il se battait avec excellence pour recevoir les louanges et éviter les blâmes et châtiments, il n’en aimait pas pour autant ce qu’il faisait. Il voyait le charme et la nécessité de cet endurcissement qu’on leur imposait si rigoureusement, pour les préparer à un monde plus vaste et certainement plus dangereux, mais il ne pouvait comprendre que leur quotidien soit uniquement fait de violences et d’animosité. On ne leur apprenait rien – si ce n’était parler – qui ne soit pas rattaché de très près aux arts de la guerre.

Finalement à son tour, comme beaucoup de garçons avant lui, il atteignit l’âge fatidique où on le jetterait tête la première dans un monde dont-il avait sous-estimé les horreurs. Et à partir de là, il passa plusieurs années à se voir offrir des opportunités funestes ou ingrates. Mais il avait apprit de ses mentors aigris qu’à moins de devenir fortuné - « Ce qui ne sera jamais ton cas. » ne manquait-on pas de lui rappeler – il ne valait mieux pas chipoter sur la nature du travail qu’on se voyait offrir. La seule chose qui était réellement importante, c’était survivre. Et cette notion de survie, Naïm du haut de ses 16 ans, la sentait bien encrée en lui, parfois terrible et effrayante, à lui nouer l’estomac et serrer le cœur.

Il eut la « chance », en quittant le Palais, de tomber sur un convoi de marchands bien embêtés après avoir perdu l’un de leur protecteur durant une attaque de voleurs. Ils avaient réussi à s’enfuir avec le plus gros de leurs marchandises, mais étaient hésitants à l’idée de reprendre la route vers Kadim avec une personne en moins pour les protéger. Bien que la destination n’était pas rêvée, Naïm proposa son aide, préférant la compagnie des hommes plutôt que voyager seul sur ces terres hostiles dont-il ne connaissait presque rien. Malgré que les marchands furent amusés et sceptiques devant ce jeune garçon qui jurait pouvoir les défendre de sa vie, ils acceptèrent de le prendre avec eux car l’adolescent ne leur demanda rien, ni argent, ni compensation matérielle. Il désirait seulement une opportunité de pouvoir voyager.

Ces marchands ne regrettèrent jamais leur décision. C’est en vie et avec tout ce qui leur restait de leur cargaison qu’ils purent rejoindre la ville du Nord, grâce à l’efficacité surprenante de ce garçon brun bien mystérieux, qui avait passé plus de temps à discuter et à rire aux histoires des commerçants qu’il ne lui en avait fallu pour mettre en déroute les quelques brigands qu’ils avaient croisés en chemin. En guise de remerciement, on lui offrit l’arme précédemment prêtée pour ce voyage et cela reste à ce jour, le seul cadeau qu’il ait jamais reçu de quelqu’un. Il nomma cette magnifique lame Dhekra, le « souvenir » et aujourd’hui encore il la chéri car elle représente pour lui le témoignage que même une arme peut être manipulée avec bonté, servir d’offrande généreuse et sincère, représenter autre chose qu’un objet de mort.

Spoiler:

Pourtant cette arme souvent ne fit qu’ôter la vie, à commencer par celle d’un percepteur de prime qui eut la mauvaise idée de s’en prendre à un homme, mais surtout ses esclaves, qu’il violenta sans gêne, devant le regard choqué et indigné de Naïm. Il battait ces pauvres âmes dans l’espoir de faire pression sur leur propriétaire qui lui devait de l’argent. Quand l’adolescent s’interposa pour faire cesser cette agressivité injustifiée, il s’attira les foudres de l’agresseur, qui finalement fut le premier à goûter au tranchant de Dhekra, que Naïm utilisa pour se défendre. Il venait de prendre sa première vie, bien qu’uniquement par légitime défense, il en fait encore aujourd’hui des cauchemars, son premier « meurtre ». Rien au Palais, ne l’avait préparé à cette sensation horrible, qu’était l’acte de tuer. Malgré tout, cela allait devenir son quotidien.

Impressionné par la force et la bravoure de ce jeune qui n’avait – à l’époque – pourtant pas l’air si costaud, le marchand d’esclaves endetté proposa à Naïm de devenir son garde du corps, le temps que ses affaires s’arrangent et qu’il puisse ne plus avoir à subir le barbarisme de percepteurs de prime irrespectueux et impatients. Le garçon de l’Est accepta, plus soucieux de garder en vie et entier les esclaves, plutôt que protéger cet homme aux mœurs douteuses. Un homme qui d’ailleurs, s’avéra bien plus cruel que tous les créanciers qu’il cherchait à fuir et contre lesquels Naïm avait la mission de le défendre. Aussi, s’il concéda à rester à la botte de ce tyran pendant près de huit ans. Ce n’était que pour veiller à ce que les personnes asservies qu’il vendait soit bien traitées, dans la mesure de son influence.

Au départ, il n’en avait que très peu. Même si son employeur le savait capable de tuer un homme, Naïm n’avait pas encore l’assurance de l’âge, ni sa grande taille, ou la masse de muscles qu’il se forgea avec les années. Avant sa poussée de croissance, il n’avait l’air que d’un jeune homme bien gentil et bien aimable – d’ailleurs, il l’était – mais il n’impressionnait personne – ce qui causa du tort à beaucoup de ses ennemis. Mais quand il gagna en centimètres, en force et en rancune de voir ce stupide marchand essayer de maltraiter et humilier ses esclaves – qui pourtant étaient son gagne-pain – ses décisions et ses actes arrivèrent à avoir un peu plus de poids dans la balance. Le négrier commença à devenir méfiant envers son ce chien de garde qu’il avait cru bon de mater de nombreuses fois. Sauf qu’avec le temps, les coups de fouets pris pour ou à la place des autres n’avaient plus rien d’impressionnant ou douloureux pour ce corps puissant et rodé aux coups et à la souffrance. La vision d’un Naïm au visage fermé et sans expression sous la flagellation finit par effrayer l’esclavagiste, qui se décida à abandonner cette pratique sur ou en présence du guerrier.

Mais la frustration de ne plus oser pouvoir corriger ce fier gardien, fut assouvi par des comportements encore plus sadiques et dangereux envers les esclaves qui eux, n’avaient rien demandé. Battus, violés, séquestrés et tout cela dès que Naïm avait le dos tourné. Ces pauvres êtres étaient aussi menacés de bien pire, s’ils venaient à se plaindre auprès de leur défenseur bienveillant, qui tous les soirs venait s’assurer qu’ils allaient bien, n’étaient pas blessés ou marqués. Alors on cachait à l’homme fort les blessures et les cicatrices corporelles ou psychologiques comme on pouvait bien, de peur des représailles. De peur, surtout, que quelqu’un d’influent comme le marchand, puisse trop aisément se débarrasser de ce brave personnage qu’était Naïm. Aussi fort pouvait-il être, aurait-il la moindre chance contre un groupe d’assassins ?

Les agissements malsains et impitoyables de l’oppresseur restèrent tus pendant deux années encore, jusqu’à ce qu’un des esclaves de plus faible constitution ne vienne à périr de ses blessures dont-il n’avait pas réussi à guérir. Cela se passa lors d’une vente au marché, après une trop longue exposition au soleil et un manque cruel de nourriture et d’hydratation, sous le regard interdit et impuissant de Naïm, qui avait pourtant remarqué la pâleur de l’innocent et était justement venu lui apporter à boire. Les autres esclaves s’étaient mit à trembler et pleurer et l’un d’entre eux avait finit par craquer, pointant du doigt leur bourreau, criant, les joues baignées de larmes :

« Il l’a tué, il l’a tué ! Son corps ! Il a été battu ! Hier, et avant-hier ! Le Maître n’a pas arrêté de le blesser ! »

Naïm se souvient encore de la scène comme si c’était hier, alors qu’il découvrait la mascarade sordide qui s’était joué sous ses yeux. Il avait soulevé la tunique du cadavre d’une main tremblante et fut évidement horrifié de trouver des marques aux couleurs inquiétantes sur le ventre, les côtes et le torse du défunt. Le pire était cette entaille profonde sur son aine, qui avait été à peine rafistolée et où l’on pouvait deviner du pus et des chairs qui commençaient à se nécroser. Naïm avait vomi. Il s’en rappelait, car c’était bien la première fois qu’il voyait la mort de cette façon, lui qui s’était toujours contenté d’abandonner les hommes qu’il avait fraîchement transpercé du bout de son sabre. Cette nouvelle vision d’un trépas silencieux et décomposé était plus dérangeant et viscéral que tout ce dont-il avait été témoin jusque là.

Puis finalement, Naïm s’était reprit. Il devait rester fort, personne ne le serait à sa place. Sans un mot, il avait essuyé sa bouche d’un revers de main et avait acheté une étoffe à un marchand pour pouvoir enrouler la dépouille de la victime. Il s’était ensuite avancé vers le négrier, paralysé par la peur que son garde du corps ait compris et découvert ses agissements. C’était bien le cas. Pourtant le brun resta calme et stoïque alors qu’il lui disait :

« Je vais l’enterrer. Il ne faut pas attirer l’attention. »

L’homme acquiesça, ne sachant que penser. Les esclaves eux-mêmes furent surpris que leur tyran ne goûte pas au tranchant de Dhekra. Sa décision était autre. Et déjà Naïm profita de l’enterrement solitaire de cette âme innocente pour réfléchir à ce qu’il allait faire. Tuer son employeur n’était pas nécessaire, sans lui, sans personne, il n’était rien et se ferait rattraper par des hommes plus dangereux que ce qu’il ne serait jamais. Alors ses plans furent plus simples et moins sanglants.

A la tombée de la nuit, le guerrier rejoignit les esclaves qui s’entassaient dans l’écurie. Il leur proposa alors purement et simplement de s’enfuir. Il était chaudement vêtu, ce qui n’était pas dans ses habitudes et il avait rassemblé des peaux de bêtes pour les plus frileux, volées ci et là dans le domaine. Il avait aussi réussi à avoir une bourse suffisante pour leur permettre de survivre pendant au moins une semaine selon la taille de leur groupe. Il ne voulait pas leur mentir en leur disant que ce ne serait pas dangereux, mais avait préféré leur faire la promesse qu’il les protégerait coûte que coûte. Pas tous ne furent rassurés par ses paroles, et seuls les moins fatigués, les moins effrayés et les plus désireux de survire décidèrent de le suivre.

Ils quittèrent la propriété de l’esclavagiste à neuf et c’est à huit qu’ils trouvèrent enfin refuge dans un endroit qui allait devenir le seul vrai foyer de Naïm. Les trois premiers jours des cinq que durèrent leur périple, l’un des esclaves n’avait pas survécu à leur longue marche dans le désert de Badiya, en direction d’ils ne savaient vraiment où, jusqu’à ce qu’un homme du nom d’Okalani ne les trouvent, pour la plupart assoiffés et affamés.

L’étranger se présenta comme étant le chef d’un clan tout récent. Lui et les siens formaient  la tribu de l’eau. Il s’informa de l’histoire de Naïm et des esclaves et lui révéla ensuite que sa famille à lui ne comptait également que des esclaves. Et si seuls ils étaient vulnérables, tous ensemble ils ne pourraient devenir que plus forts et veiller les uns sur les autres. C’était une proposition plus que généreuse et c’est naturellement que Naïm en vint à adorer cette personne au charisme, à la bonté et à la puissance qui forçait l’admiration.

L’enfant de l’Est, qui n’en était plus un, venait d’avoir vingt-quatre ans et ce n’est qu’à partir de ce moment là, loin des persécutions et des horreurs qu’il avait vu, subies et infligées durant toutes ces années qu’il eut la réelle impression que sa vie commençait. Même si sa principale fonction resta toujours de s’occuper et protéger les siens au sein de la tribu de l’eau, se fut avec beaucoup plus de plaisir et de tranquillité que Naïm exécutait cette mission, sous le regard et les conseils bienveillant d’Okalani qu’il considérait presque comme un père.

Avec le temps, la tribu ne cessa de s’agrandir, accueillant toujours plus de personnes dans la détresse, qui avaient fuis ou s’étaient fait sauver des griffes des négriers abusifs. Un jour d’ailleurs, Okalani ramena au camp le jeune Lida, âgé d’à peine dix-huit ans. C’était un personnage intéressant, de par sa physionomie très atypique mais surtout son caractère affreusement doux. Sa personnalité très pacifiste et posée, attira tout de suite l’attention du brun, qui voyait en lui ce qu’il aurait pu être, si sa main n’avait pas été si bien conditionnée et guidée par la violence et la mort. Pourtant ils venaient tous les deux du même endroit.

Naïm s’attacha de manière fraternelle au jeune homme, qu’il côtoyait chaque jour. Il faisait ressortir chez le guerrier cet instinct protecteur qu’il avait pourtant naturellement envers tous les autres, mais qu’il sentait plus fort encore face à cet être plein de compassion. Lida était bon envers tous les membres de la tribu et sa notoriété se fit si grande qu’à la disparition d’Okalani, peu de gens hésitèrent à lui faire prendre la place de leur regretté chef. Naïm fut peut-être le seul à ne pas être tout à fait d’accord avec ce choix : Lida avait beau être très sage et bon, il avait peur que ce titre n’attire sur lui de nombreux dangers contre lesquels il ne pourrait peut-être pas se défendre. Mais il était trop bouleversé par le décès d’Okalani pour faire entendre sa voix et, de toute évidence, n’aurait pas pu faire le poids contre la majorité. Aussi à la place, quelques jours suivant la prise de « pouvoir » du nouveau chef de la tribu de l’eau, il demanda à servir de second à cet homme qu’il chérissait comme un frère et dont-il voulait s’assurer la sécurité de manière rapprochée.

Grâce à ses talents de guerrier de l’Est et le soutien des anciens esclaves qu’il avait libéré du joug de leur tortionnaire, Naïm obtint l’approbation du clan et depuis maintenant deux ans que Lida gère la stabilité de la tribu, le brun est là pour l’assister, l’écouter, le protéger et veiller à ce que son existence ne finisse pas aussi prématurément que celle d’Okalani.

LE JOUEUR


Pseudo : Lexodus.
Âge : 27 ans.
Comment avez-vous connu le forum : Parce que je traîne.
Votre présence sur le forum : Optimale.
Êtes-vous un DC : Oui, Sahrane.
Un Commentaire : Love U.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Dim 15 Avr 2018 - 9:54
Et rebienvenue à toi avec un second qui, ma foi, va en faire retourner plus d'un ! ❤️❤️
Revenir en haut Aller en bas
Cyrus

Feuille de personnage
Appartenance: Tribu du Vent
Origine: Palais de l'Ouest
Âge: 28 ans





Cyrus
Second du Vent
Dim 15 Avr 2018 - 10:10
Rebienvenue ! Ton monsieur a vraiment l'air très très.. intéressant ** ❤️
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Dim 15 Avr 2018 - 10:54
Tellement sexy ! Tu voudras bien être le papa de mon petit Edaïnis ??? * _ *

Re bienvenue !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Dim 15 Avr 2018 - 19:39
Merci mes petits coeurs hu hu hu
Je suis content que Naïm éveille en vous autant... d'intérêt XD

Edaïnis > Naïm sera tout ce que tu voudras de lui blondinet Cool

Sinon, fiche terminée o/ (enfin j'espère).
Revenir en haut Aller en bas
Le Djinn





Le Djinn
Maître du Jeu
Dim 15 Avr 2018 - 20:39



FICHE VALIDÉE


Bienvenue parmi nous et félicitations !
Votre fiche vient d'être validée !

Une très belle fiche, un personnage bien travaillé, un plaisir à lecture ! Ravie que ce beau DC voit le jour sur Badiya ! Je te souhaite de belles aventures ! ♥️

Le Djinn~ Z.

Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous et nous vous conseillons d'aller consulter les liens ci-dessous :

- Recenser votre avatar.
- Recenser vos DC.
- Consulter et Poster une demande de RP.
- Poster le parcours de votre personnage.

Revenir en haut Aller en bas





Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Badiya :: Oasis détente :: Les Archives du Forum :: Les Archives Des Personnages-
Sauter vers: