Lael aime son corps... Et il n'hésite pas à le montrer.

Plus les vêtements qu'il porte sont moulants et plus il se sent bien dans sa peau. Son physique gracieux et agile fait très vite de Lael un enfant différent et prisé de tous ses compagnons du palais, garçons et filles. Sa démarche gracieuse et parfois presque féline rend la silhouette de Lael souvent insaisissable et irréelle. Son corps semble toujours flotter au milieu de la foule, le regard rêveur alors que sa mémoire photographique imprime dans son esprit le moindre détail de son environnement. Il peut passer d'une expression lointaine, froide à un intérêt soudain passionné et enflammé en quelques secondes à peine.

Depuis sa plus tendre enfance, il aime se laisser pousser les cheveux qu'il possède naturellement brillant et résistant. La teinte violacée de sa crinière (qu'il entretient avec une régularité et une discipline quasi-militaire) met en valeur le bleu foncé qui colore ses yeux fins et féminins. Il atteint sa taille adulte à l'âge de 16 ans -1m85- comme si sa croissance naturelle avait attendu son départ du palais pour atteindre sa maturité, laissant à Lael le soin de parcourir le monde forgé de son corps d'homme et de son esprit aiguisé . Souvent coiffé d'une queue de cheval pour soutenir l'importante masse capillaire sur sa tête, il laisse une frange légère tomber sur son visage. Le dégradé affinant la forme de son visage fait de lui un véritable personnage androgyne.

Grand, fin, élancé, le corps entretenu jusqu'au bout des ongles, Lael a tout l'apparence d'un ange androgyne posé sur cette terre au détour d'un incongru hasard.
Le seul signe distinctif de cet homme étrange (à part son immense chevelure violette), consiste en un tatouage tribal qui lui entoure l'oreille gauche. Il est issu d'un ancien peuple maya appelé Maori Ta Moko, une civilisation qui avait pour habitude de se tatouer le visage pour graver les évènements marquants de leur vie. Lael n'a jamais parlé de la signification de son tatouage à aucune personne de son entourage. Le seul amant ayant un jour effectué suffisamment de recherches sur cette bizarrerie pour en connaitre la signification n'a jamais pu décrocher la moindre explication ou confirmation de la part Lael. Il ne put avoir qu'une traduction partielle du signe sur son oreille dont la forme fait référence à "la vie qui a été prise"...

Malgré un physique soigné et parfaitement assemblé, Lael est un désinvolte dans l'âme. Nonchalant dans sa démarche, pratiquement toujours une cigarette roulée dans la bouche, il a tout l'air d'un je-m'en-foutiste en puissance. Cette image lui permet souvent de se faire passer pour plus bête qu'il n'est alors que ses facilités naturelles pour tout ce qui touche à l'apprentissage et à la mémoire lui confèrent des capacités intellectuelles très au dessus de la moyenne. Toujours un sourire pour tout, Lael ne se prend jamais la tête. Il aime se la couler douce dès qu'il le peut, profiter de la vie... et, surtout, des joies charnelles que la nature a donné à son sexe. Il a rempli ses devoirs d'époux avec une excellence qui a fait parlé de lui dans une bonne partie du palais où il a été éduqué.

Après tout, le plaisir est partout et à porter de tous.

Il préfère cependant la compagnie charnelle d'un corps masculin et de toutes les délicieuses voluptés qu'il peut en découvrir. Son plus gros défaut ? La gourmandise. Qu'elle soit alimentaire, sexuelle, personnelle. Mais si Lael paraît profiter à fond de tout ce qui se trouve à sa portée, trouvant le meilleur et le plaisir partout où il se trouve, même au milieu des pires situations, son esprit reste équilibré par des lignes rouges à ne pas dépasser. A 32 ans, il n'est jamais tombé amoureux.
Il n'a jamais connu une relation plus poussée d'un mois avec la même homme. Inconstant dans ses relations, il peut se montrer très intéressé et curieux comme excessivement solitaire. Imprévisible, Lael peut très bien passer des journées entières à flâner, à lire ou même laisser son esprit vagabonder comme s'investir dans un projet, une formation dans un rythme intense et effréné qui ne supporte aucun contrainte. Dans tous les cas, Lael a toujours fait les choses comme il le souhaitait et son entourage a toujours été obligé de s'accommoder de ses comportements ou de prendre leurs distances...  

En résumé, Lael joue sans cesse avec les extrêmes et semble difficilement se situer dans un juste milieu. Tantôt fêtard, tantôt casanier, il peut se confier à n'importe qui sur un coup de tête et être laconique au possible un autre jour. Parfois un air mystérieux va le définir toute une période où il restera seul avec ses pensées, tandis qu'un sourire enjôleur et séduisant illuminera chaque pièce dans laquelle il entrera pour le plaisir de tous ses prétendants. Actif principalement dans ses relations charnelles, il n'hésitera pas à endosser un rôle plus passif suivant son humeur et l'attente de son amant. Après tout, un plaisir parfait et est un plaisir tiré de toutes les parties de son corps. Il ne laisse toutefois jamais ses amants dormir avec lui toute une nuit.  Pour Lael, l'intimité n'a rien à faire dans une relation.
Il a toujours donné la sensation d'être dans un monde qui ne correspondait pas à la réalité de tous les autres. Ce qui fait qu'il ne s'est jamais vraiment lié avec personne. Adulé par beaucoup, méprisés par certains, l'esprit de Lael a toujours survolé les personnes et le monde qui l'entourait. Comme s'il n'était jamais vraiment né sur cette terre devenue aride et que les personnes qu'il avait croisé tout au long de sa vie n'avaient jamais vraiment réussi à l'ancrer dans ce monde...

Né un 1er janvier dans le palais de l'Ouest où séjournait sa mère Adélaïde, la naissance de Lael marque l'arrivée d'une nouvelle année ô combien mouvementée dans cette partie du palais...
En effet, une bombe artisanale ayant été déposée par des guerriers de la tribu du Sable dans le sous-sol du bâtiment où sa mère et les sages-femmes ont assisté a son arrivée sur terre, Lael s'est décidé à ouvrir les yeux pour la première fois sur la réalité du monde 3 heures avant l'explosion des charges explosives accrochés aux hommes de la tribu qui avaient gentiment décidé de mourir là pour l'occasion.


Orphelin le jour même de sa naissance, il se fait recueillir et élevés par les soeurs, amies et cousines de sa mère. Ne connaissant aucune figure maternelle en particulier, il grandit et évolue de main en main puis de relation en relation sans aucune attache plus profonde qu'une autre. Lael n'a jamais ressenti le moindre sentiment d'amour pour sa mère, ou ême son père. Ni de haine d'ailleurs, seulement une indifférence à toute épreuve... Est-ce parce qu'il a été adopté ? Qu'il le savait déjà instinctivement avant de l'apprendre de la bouche de ses multiples "mères" adoptives ? Il ne saurait le dire et il ne s'est à vrai dire jamais vraiment posé la question. Lorsqu'il a retrouvé l'identité de sa mère dans la rubrique nécrologique de la bibliothèque du palais, il a noté ce fait dans sa mémoire comme le détail d'une vie qui ne le concernait pas vraiment. Il ne l'avait jamais connu et ne s'en sentit pas peiné. La vie était ainsi.

Lael est un enfant naturellement grand, ses traits fins et son regard bleu nuit en amande lui confèrent dès les premières années de sa naissance l'apparence d'une fille. Visage angélique, seul survivant de l'explosion de la bombe qui a vu périr plus de 35 femmes et enfants, le palais construit très vite autour de Lael la réputation d'être un miraculé au corps angélique qui aurait pu avoir sa place parmi les plus belles femmes du palais... si ce n'était son attribut masculin qui le condamna à l'exil dès l'âge de ses 16 ans.

Enfant chéri, choyé et gâté sans limite, il apprend au sein du palais toutes les joies d'une vie sans difficulté où peu de limites lui sont imposées. D'une nature calme et joviale, Lael sait séduire et manipuler son petit monde comme un enfant rusé et encore innocent sait si bien faire. Ses capacité intellectuelles naturelles lui permettent d'acquérir très rapidement d'excellentes compétences dans le commerce, qu'il mettra à profit dès sa sortie du palais.

Lorsqu'il quitte la palais, Lael laisse derrière lui beaucoup de pleurs et de tristesse alors que sa silhouette presque féminine disparaît petit à petit de l'encadrement de la porte scellant ce sanctuaire. Il abandonne de nombreux amants et amantes derrière lui et une famille plus nombreuse que la plupart des hommes quittant ces lieux. Pourtant, Lael ne se retournera pas une seule fois. Ce n'est pas le regret ou la tristesse qui peignent son visage la première journée de son exil mais l'expression simple et heureuse d'un homme qui s'apprêtent à découvrir mille et une chose de ce monde inaccessible qu'il n'a connu qu'à travers les livres et les histoires qui ont bercé son enfance et son adolescence. Il quitte le palais avec un pécule suffisant pour ne pas être inquiété durant de long mois dans sa nouvelle vie d'homme libre.

Lael apprend très vite à devenir indépendant. Doué naturellement dans le domaine du commerce et du relationnel, il lui faut pas moins de cinq ans pour trouver du travail dans différents commerces, évoluer puis monter sa première taverne dans la ville d'Assima et se faire une place de choix dans le monde parfois cruel du commerce. Trois ans seulement après, Lael décide de vendre sa taverne à son employé le plus fidèle et le plus sérieux pour prendre un congé sabbatique à durée indéterminée et parcourir les différentes villes de Badiya. Durant plusieurs années, il côtoie ainsi les hommes de différentes tribus sans qu'il ne se sente jamais personnellement concerné par les revendications de chacune d'entre elles. Il écoute, apprend, partage le quotidien de certains de ces hommes sans jamais vraiment se lier ni à leur personne, ni à leur conviction. Lael aime explorer, il aime expérimenter et la vie qu'il mène durant une décennie lui fait toucher à toutes sortes d'expériences charnelles, de drogues et le fait voyager à travers toutes les villes de cet îlot humain au milieu du désert. Il ne s'y aventurera d'ailleurs jamais.

Il apprendra ainsi pas moins d'une dizaine de dialectes différents qu'il pratiquera ensuite allègrement dans le milieu des affaires comme dans son lit. Face à la violence et à la brutalité des milieux qu'il traverse et de l'obsession parfois macabres de certains de ses amants, Lael décide également de se former au combat et au self-défense auprès d'un guerrier de la tribu des Vents, érudit dans l'art du Wushu dont il suivra assidûment les cours et les entraînements durant 5 ans. Cet enseignement lui sauvera littéralement la vie 2 ans plus tard dans de tragiques circonstances dont personne n'entendra parler puisqu'aucun témoin, à part Lael, n'en ressortit vivant...


Un beau matin, soudainement lassé de ce train de vie, c'est à l'âge de 30 ans qu'il met fin à ce rythme de vie et choisit de se stabiliser. Aussi simplement qu'un caprice et une visite express chez un tatoueur le jour même de ce revirement radical... Il retourne à Assima, dans le quartier le plus luxueux de la ville où il se sent naturellement attiré et ouvre une auberge haut de gamme nommée le "Hoshi". Il aménagera au sein de son auberge un étage réservé aux clients privilégiés dont les moyens dépassent celui des habitants lambdas, visant ainsi un bussiness du corps plus singulier où danses et autres symphonies du « corps à corps » sont accordées aux plus offrants, dans le cadre limité bien sûr d'une seule et même règle : consentement mutuel. En deux ans, il arrive ainsi à se forger une excellente réputation d'homme d'affaire qui peut également se révéler être un incroyable amant... pour les rares personnes qui finissent par retenir son attention. Il est connu par son personnel pour incarner un gérant strict, excentrique et totalement imprévisible mais respectueux du corps et des biens qu'il possède, dans tous les sens du terme...

Pseudo : Sam
Âge : 32 ans
Comment avez-vous connu le forum : google is my friend ^^
Votre présence sur le forum : je suis généralement très régulière dès qu'un RP me plait et j'aime approfondir toute la psychologie des personnages donc je poste rarement en dessus d'une bonne page word :D
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