Badiya
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Okalani

Anonymous





Invité
Invité
Jeu 12 Jan 2012 - 20:42



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Prénom : Okalani
Fils de : Mahu
Âge : 34 ans

Appartenance : Tribu de l'eau
Métier/Occupation : Chef de la tribu

Physiquement : De prime abord, Okalani paraît rude, son apparence austère frappe quiconque ose porter ses yeux sur lui. Son air revêche n’est pas naturel, son passé lui ayant joué de biens vilains tours Okalani s’est forgé un mental d’acier qui se reflète parfois sur ses traits. Ses cheveux, rarement lâchés, et ses yeux noirs contrastent avec sa peau laiteuse. Lèvres fines, nez camus, yeux en amande, tout son visage rappelle celui des « Asiatiques », les Anciens qui vivaient sur le côté oriental du continent.
Du haut de son mètre quatre-vingt cinq, son corps est souvent caché sous de fines mais nombreuses étoffes, étonnant pour un homme du désert. Peu de peau s’en dévoile alors. Il ne se lamente jamais de la chaleur étouffante, préférant dissimuler les nombreuses cicatrices qui parsèment son corps ; non par pudeur ou honte, mais plutôt par pure volonté stupide. En effet, il refuse d’être considéré comme un simple chef belliqueux. Il désire respect et sympathie de la part de ses pairs, une relation entre hommes de même rang, et non un rapport de domination et de despotisme.



Psychologiquement : On ne saurait être injuste devant lui, au risque de graves représailles. Être chef d’une tribu requiert maintes qualités et Okalani semble en être doté de quelques unes. Toujours ferme dans ses propos comme dans ses actes, il ne se laisse abattre par des querelles de second rang. Toute tentative de rébellion est vite annihilée, et ce par des discours francs. Okalani n’use de ses armes qu’en cas de grand danger, réticent de blesser des hommes, ses hommes. Non violent par principe, son pacifisme peut sembler sur jouer, surtout lorsqu’il rabroue un nouveau lors d’un combat.
Premier chef de la tribu de l’eau, il protègerait son clan au péril de sa vie. Très soucieux du bien être des habitants, il a établi des règles de communauté très strictes mais qui ravissent tout le monde. Un tour de garde qui roule chaque semaine, une obligation de participer à toutes les tâches ménagères. Okalani s’est aussi mis en relation avec un réseau de fadas d’Ancien afin de recueillir de quoi distraire les hommes, et ainsi éviter des mouvements de contestation. Bien entendu, il tient particulièrement à ce que chacun sache combattre, et peu importe le temps que cela prendra. De nature patiente, il s’occupe personnellement de chacun.
Chef malgré lui, sa vie semble pourtant inhérente à cette condition. Malheureusement, le destin ne nous bénit pas sur tout. Sa vie intime est désertique, ou plutôt semée d’embuches qu’il crée lui-même, par inadvertance. Trop soucieux de ses hommes, il néglige son homme. Jamais jusqu’à maintenant il a réussi à garder un amant pendant plus de quelques semaines. Ce qui ne le dérange pas outre mesure, trop obnubilé pas son rôle au sein de la tribu. En revanche, son célibat peut parfois faire peser sur lui une frustration intense, qui se fait alors ressentir par tous ceux qui l’entourent.



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Son histoire : Ce fut durant une nuit froide que Mahu accoucha d’Okalani. Ce fut long et dur, non physiquement mais moralement. En effet, vivant au palais de l’Est Mahu n’avait eu son mot à dire lorsque Tarn, guerrier farouche, l’avait choisie. Celui-ci était resté jusqu’à la naissance, voulant voir de ses propres yeux la petite créature qu’il avait créée. Mahu avait souffert lors de leur relation sexuelle, durant la grossesse et surtout pendant l’accouchement. Elle avait posé un regard révulsé sur Okalani dès la première fois, une amertume et un dégoût profond l’avait prise et la vie d’Okalani ne fut pas joyeuse avec cette mère atteinte d’une dépression post-partum.
Il ne lui avait jamais porté préjudice, ayant entendu des rumeurs sur son père. Au contraire, Okalani tentait par tous les moyens de rendre sa mère fière de lui. Mais elle préférait ses autres enfants, nés dans de meilleures conditions. A l’âge de neuf ans, il était l’un des meilleurs élèves au combat et s’intéressait le plus possible aux cours théoriques, ceux que tout le monde négligeait. Mais rien n’y faisait, Mahu voyait Tarn à chaque fois qu’elle croisait le regard de son enfant. Okalani se fit une raison, comprenant que l’ombre de son pater serait toujours derrière lui.
Jusqu’à l’âge de treize ans il ne s’était consacré qu’aux arts martiaux. Il n’avait jamais eu de vrais amis, juste quelques connaissances avec qui il combattait parfois. Pourtant un jour il se décida d’approcher de lui même un enfant, Taharqa, qui s’était fait brutaliser par un garçon plus âgé. Il avait quelque peu entendu parler de lui et se prit immédiatement d’affection pour ce gosse qui ne pleurait même pas malgré ses plaies et les brimades. Il proposa de lui enseigner quelques rudiments du combat. En échange Tahar lui offrait de la nourriture… volée. D’abord étonné il se reprit bien vite pour lui faire la morale : « Nous sommes peut-être des gens de l’Est, nous sommes peut-être considérés comme des barbares sans cœur qui maltraite les femmes ; mais il est hors de questions que nous soyons aussi des voleurs. » lui avait-il dit. Ce fut la première fois qu’il fit la morale à quelqu’un, mais sûrement pas la dernière. L’injustice dont il avait été sujet (de la part de sa mère) l’avait mené à considérer tout mauvais acte comme étant un signe de lâcheté et de déshonneur, ce qu’il se refusait.

Lorsqu’il partit, Okalani dut abandonner Tahar non sans regret, il espérait juste recroiser sa route un jour. Il se dirigea vers la ville de Madina. Il voyagea pendant un temps avec des compagnons, chassant, récoltant du sel. Resté neutre il n’hésitait pourtant pas à marchander avec certains hommes des différentes tribus. Un jour il s’associa avec un caravanier qui lui paraissait sympathique. Il lui sembla lier une relation profonde et amicale. Une confiance réciproque s’était installée et quelques semaines avant ses dix-neuf ans son ami lui avoua qu’il avait quelques dettes. Okalani lui proposa de l’aider, qu’importe la manière. Le caravanier le prit au pied de la lettre et le vendit à son créancier qui ne se gêna pas pour l’envoyer à Kadim et miser sur lui. Ses années d’entraînement permirent de ne pas mourir. Il enchaîna alors les combats de gladiateurs et les maîtres, qui le payaient un peu plus cher à chaque fois.

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Il devint une légende dans ce domaine. Obéissant et puissant, il faisait un esclave de bonne facture et son dernier maître l’acheta à prix comptant, signe de son opulence. Aheuel, son maître, l’utilisait pour toute sorte de tâche, quelle soit ménagère ou sexuelle, il l’appelait pour satisfaire tous ses désirs. Un soir, alors que son maître le demandait pour jouer avec, Okalani se munit d’une dague trouvée par hasard. Il se laissa faire, trompant l’homme. Cachée sous l’oreiller, la dague brûlait Okalani qui s’en saisit dans un sursaut de rage. Il attaqua directement la carotide et planta la pointe. Il posa sa main sur sa bouche pour en étouffer le cri. L’homme fut un bienheureux, mourant dans la jouissance. Lorsqu’il fut certain qu’Aheuel fut bien mort, il s’enfuit de la demeure sans chercher à se laver ou à emporter autre chose que ce qu'il avait sur lui. Il devait partir avant que les gardes ne se rendent compte de quelque chose. Il courut pendant longtemps, ne se reposant que près des petites Oasis, la nuit de préférence pour éviter de rencontrer trop de personnes.
Il erra pendant quelques temps, évitant les villes d’abord. Puis au fur et à mesure que le temps passait il se rapprocha des villes pour enfin y pénétrer. Le monde n’avait pas évolué et les esclaves étaient toujours aussi nombreux, et aussi maltraités. Outré, il revut des anciens esclaves avec qui il avait vécu. Eux aussi affranchis depuis peu, ils étaient tout de même restés près de la civilisation. Ils parlèrent et s’aidèrent mutuellement, parfois de jeunes gens, ou plus vieux, s’approchaient de leur groupe dans l’espoir de trouver un soutien. Okalani se rendit compte que de nombreuses personnes tentaient de fuir leur misérable vie. Naturellement, ils sortirent de la ville et par un concours de circonstances ils établirent un camp. D’abord au nombre de dix, la communauté s’épaissit petit à petit restant tout de même d’une taille plus que raisonnable.

Depuis dix ans maintenant Okalani gère et dirige le camp, la plupart des membres sont des affranchis ou bien des transfuges qui cherchent un lieu où résider. Okalani accepte toute personne du moment qu’elle n’ait commis pas d’acte reprochable, le meurtre de son maître n’en faisant pas parti car il considère la liberté comme un droit que tous doivent avoir.


Une présentation rapide du joueur : 18 ans et toutes ses dents. Autre compte : Iswa

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Le Djinn





Le Djinn
Maître du Jeu
Sam 14 Jan 2012 - 14:45
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