LE PHYSIQUE
Il a l’avantage de pouvoir se prétendre beau : personne ne le contredira à ce sujet. Fares a une très belle plastique, et sait parfaitement bien la mettre en valeur qui plus est. De taille moyenne, il s’est taillé une silhouette musculeuse non pas par le travail mais uniquement dans le but de se rendre attirant, remplaçant le coté très « carré » des guerriers par des rondeurs très alléchantes. Sa peau bronzée est satinée et douce comme de la soie, sa pilosité est maitrisée et quasi-intégralement épilée, avec le plus grand soin.
Il a décoré son corps d’anneaux et de pierres : ses oreilles, ses tétons, son nombril … Des anneaux assortis avec les chaines perlées dont il se pare quand il se montre le moins vêtu.
Son visage est masculin, décidé, avec des traits à la fois droits et fins. Ses yeux noisettes sont très expressifs, hypnotisants, et sa bouche aux lèvres moelleuses ne brises leur immobilité que pour généralement montrer un sourire en coin. Pour finir, ses cheveux châtains, fins et souples, sont généralement coiffés en arrière, mais quelques mèches ont tendance à revenir vers l’avant.
LE CARACTERE
Fares est quelqu’un de plutôt secret. Il en a bavé à certaines périodes de son existence, et il faut qu’il connaisse quelqu’un depuis longtemps, et en profondeur, pour qu’il accepte de se laisser aller en sa présence et de dévoiler le fond de sa pensée. Indépendantiste, au point d’en être parfois un peu égoïste, c’est un adepte de la loi du marché : tout est affaire d’offre et de demande, et de qui en tirera le meilleur partit. Il n’est pourtant pas ambitieux, et n’a absolument pas la prétention de fonder un empire commercial : tout ce qui lui importe est de gagner assez pour pouvoir garder un rythme de vie qui lui convient (qui, admettons le, n’est pas celui d’un pauvre, loin de là), et de garder sa liberté et son indépendance.
Fares a une forme de dégout de lui-même. Quelque chose qu’il n’avouera jamais à qui que ce soit. Ses première années au sortir du palais l’ont avilis, et malgrés la fierté qu’il peut éprouver concernant ses capacités et son corps, il considèrera qu’il est un (beau) déchet de ce monde. C’est la raison qui fait qu’il n’est jamais retourné au Palais s’unir avec une femme, malgré l‘incitation de beaucoup à faire profiter les générations futures de tels gènes.
Pour finir, ce n’est pas quelqu’un qui manque non plus de cœur. Il fera peu part de ses sentiments, et ne risquera pas de s’amouracher de qui que ce soit, mais il ressent beaucoup de pitié envers ceux pour qui la mauvaise fortune s’est acharnée. Sa philosophie ne le fera pas les aider monétairement, mais il n’hésitera pas à montrer la voie de la solution, ou bien à donner un petit coup de pouce.
L'HISTOIRE
Fares est le fils de Radia, une mère du palais de l'ouest. Il est son troisième enfant, et le fils d'un guerrier honorable. Élevé par sa mère et par les serviteurs du palais de l'ouest, il est choyé, et apprend tout ce qu'il faut pour constituer une éducation d'homme de caste supérieure : l'histoire et la géographie, les plantes et les métaux, la connaissance théorique de plusieurs artisanats, les mathématiques, la rhétorique, le commerce, les arts, les choses de l'apparence. Attentif, c'est un bel enfant, qui fait la fierté de sa mère, et que l'on promet à un bel avenir.
A sa sortie du palais, à 16 ans, Fares est prit en charge par un Assan, un riche marchand de la tribu du vent qui souhaite en faire son apprenti et son héritier. Le jeune homme l'accompagne lors des transactions, met en pratique ses talents, et s'avère à la hauteur de sa réputation. Mais la situation ne dure guère : Dix mois plus tard, alors qu'ils voyageaient dans une caravane vers le nord, ils sont attaqués par des pillards, des gros bras qui avaient fait sédition avec leur tribu d'origine, celle du sable. Assan est tué, ses marchandises sont sont toutes volées, et Fares est emmené. Les pillards le gardent pendant trois mois dans leur campement de fortune, qu'ils déplacent régulièrement, et où ils séquestrent le jeune homme, qui leur sert de défouloir sexuel. Puis, lassés, ils le revendent à Kadim, au souk, contre une poignée de pièces. Fares n'a pas été suffisamment nourri, est faible, et dans un état pitoyable.
Au souk de Kadim, Fares finit par taper dans l’œil d'Ishane, un négociant qui ouvrait un modeste petit bordel pour compléter ses activités, et pour se constituer son propre petit harem. Le marchand prend soin de lui, le "retape", et le met au travail en douceur, lui faisant accepter sa condition et sa nouvelle activité petit à petit. Fares lui en est extrêmement reconnaissant, et développement un certain dévouement envers lui. Ishane lui fait travailler son corps, l'obligeant à faire de l'exercice pour développer sa musculature, à soigner sa peau pour la rendre irrésistible, et lui apprend à discrètement se maquiller pour faire de son regard un ensorcellement. Fares devient également son esclave favori, et son principal amant.
Pendant six ans, Fares a été esclave et prostitué dans ce petit bordel. Dés qu'il put, il mit de coté ce qu'on lui donnait : un client content qui lui offrait un petit bijoux, quelques pièces de pourboire, une bricole qu'il échangeait contre quelque chose de valeur supérieure. Il conserva tout, se privant des petits extras dont il aurait pu profiter. Et six ans plus tard, il présenta la somme économisée à Ishane, lui annonçant qu'il désirait lui acheter sa liberté. A contre cœur, le marchand accepta, faisant jurer à Fares qu'il repasserait au moins régulièrement le voir.
Fares se lança dans le commerce. Ishane fut son premier partenaire commercial, et ce dernier lui donna quelques coups de pouces afin qu'il puisse se lancer convenablement. Les connaissances glanées durant sa vie permirent à Fares de rapidement faire fructifier le peu qu'il avait, et il suivit plusieurs caravanes afin d'acheter et de ventres à différents points de Badiya. Sans attaches, il se fit marchand ambulant. La vie était toutefois dure, d'autant qu'il s'était habitué à un bon train de vie, et les bénéfices parfois maigres de certaines transactions ne le satisfaisaient pas. Et puis, les habitudes ont la vie dure : en plus de ses marchandises, il se remit à vendre son propre corps, cette fois pour son compte.
Aujourd'hui, trois ans après qu'il ait racheté sa liberté, Fares est connu pour ses marchandises sur les routes commerçantes : soieries, breloques fines, baumes, et son corps à se damner. Il repasse régulièrement voir Ishane, autant pour les affaires que pour le plaisir.
LE JOUEUR
Pseudo : Fares c'est bien ^^
Âge : 31
Comment avez-vous connu le forum : Je l'avais dans mes raccourcis depuis très longtemps.
Votre présence sur le forum : Régulière
Êtes-vous un DC : Nope
Un Commentaire : Vive Badiya !