Badiya
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Sherkan – Neutre : Chasseur de trésors

Anonymous





Invité
Invité
Mer 11 Juil 2018 - 21:21


Sherkan


Fils de : Hylde
Âge : 28 ans
Appartenance : Neutre, il est né au Palais de l'Est.
Métier/Occupation : Ancien gladiateur, il est devenu un chasseur de trésors n’ayant pas froid aux yeux. Il crapahute un peu partout en suivant tantôt des rumeurs tantôt de pauvres récits en espérant débusquer quelque chose. Il lui arrive de temps à autre d’être payé en tant que mercenaire ou de coursier au vu des distances qu’il avale, bien que ce ne soit pas ses occupations premières.
Avatar : Un de mes OC dessiné par jocsaii & AniArie
Rang souhaité : Lion des dunes

LE PHYSIQUE


1m82 – 78 kg – Peau claire

Les mains calleuses et le corps sculpté par les entraînements rigoureux qu'il a connu, Sherkan porte de nombreuses cicatrices ; symbole de son vécu et de victoires consécutives dans l'arène qui l'a vu suer eau et sang, elles zigzaguent parmi ses taches de rousseur et y tracent des semblants de constellations. Son visage n'en arbore toutefois pas une seule – peut-être dû à sa chance insolente – et ne dévoile en rien le vécu sanglant qui est le sien. Son regard ambré est d'une rare transparence : il est aisé d'y déceler les émotions qui se bousculent en lui et, bien qu'au courant de cette faiblesse, il ne parvient pas à empêcher ses prunelles de luire en diapason avec ce qu'il ressent. Ses pommettes sont, à l'effigie du reste de son corps, fièrement habillées de nombreuses taches de son qui apportent une certaine douceur à son visage. Vêtu de la tête aux pieds, il est donc aisé de le prendre pour un marchand itinérant et d'en vouloir à sa bourse, mais l'habit ne fait assurément pas le moine. Sherkan sait se défendre et possède des réflexes aiguisés par les combats.  

Sa crinière rousse, d'une incroyable épaisseur, retombe en mèches sauvages le long de son visage et de ses épaules. Tout comme le bouc qui habille son menton, il en prend grand soin et ne semble pas décidé à vouloir la couper en dessus de ses omoplates.

Habituellement vêtu de pantalons fins et bouffants afin de faciliter chaque mouvement, il porte une cuirasse légère en cuir bouilli avec un voile enroulé autour du cou pour protéger son visage du sable. À sa ceinture repose un cimeterre qui, bien que la lame ne soit pas damasquinée comme celle des plus fortunés, a plus d'une fois fait ses preuves...

LE CARACTERE



Aventureux – Curieux – Débrouillard – Opportuniste – Facétieux – Vaniteux – Parfois un brin orgueilleux

Ses lèvres retroussées d'un grand sourire, le regard tourné vers l'horizon, Sherkan pourchasse l'inconnu. Il rêve des étendues verdoyantes et fertiles que lui content les récits et désire plus que tout voyager à travers le monde afin de repousser les frontières qu'il connaît. Toutefois, son terrain de jeu consiste en les terres de Badiya qu'il se plaît à traverser en long et en large, à la recherche de trésors et autres vestiges des temps anciens ; laissant traîner ses oreilles et sa curiosité, il suit n'importe quelle piste du moment qu'elle est un tantinet vraisemblable et ne se lasse jamais de se lancer à l'aventure, quitte à parfois revenir bredouille, épuisé et crotté de la tête aux pieds.

Sherkan est assurément un homme qui a besoin de bouger pour se sentir bien dans son corps. Les blessures et les maladies ne l'arrêtent aucunement, à tel point qu'il est parfois nécessaire de le surveiller afin qu'il prenne un peu de repos. Assurément un grand gamin dans l'âme, il n'en a pour autant pas la naïveté puisqu'il prend le temps d'observer son entourage avant d'agir ou de parler. Il sait jauger une personne et, dans le cas où une situation est clairement en sa défaveur, n'hésitera pas à prendre ses jambes à son cou sans pour autant s'en voir atteint dans sa fierté. Lâche ? Peut-être qu'il peut parfois apparaître comme tel, puisqu'il ne crache devant aucun moyen pour s'en sortir, mais il est davantage opportuniste que couard.

Sherkan a beau avoir le coeur sur la main et pouvoir aider son prochain, il n'hésite toutefois jamais longtemps à se servir d'eux afin d'atteindre ce qu'il souhaite, que ce soit en leur piquant bourses, vivres ou autres fournitures. Nombreux sont ceux qui ont baissé leurs gardes devant son sourire mielleux et qui se sont vus plumer. « J'en avais bien plus besoin qu'eux ! »

Cependant, il a la fâcheuse tendance de laisser son égo gonfler quitte à en être aveuglé. Il a beau connaître ses capacités, il lui arrive de trop se sentir en confiance et de se surestimer – ou à contrario de sous-estimer son opposant - et de se retrouver en bien mauvaise situation. Les étoiles doivent toutefois veiller sur son sort puisque sa chance insolente lui permet bien souvent de s'en sortir sans trop de problèmes.

Détail : Sherkan n'a pas beaucoup d'imagination lorsqu'il s'agit de donner des noms à des animaux. La majorité a d'ailleurs reçu le même… Il n'est également pas très doué à dos de cheval, bien qu'il tombe nettement moins qu'avant.

L'HISTOIRE



4
Une pauvre brindille de bois en main, seul simulacre d'arme qu'il avait pu débusquer entre les murs du Palais, Sherkan s'amusait à la faire tournoyer autour de lui et à répéter les gestes qu'il avait vu ses aînés effectuer. On lui disait qu'il était encore trop jeune pour être véritablement initié aux armes et qu'il n'avait qu'à retourner faire des montages de sable dans son coin, alors il avait pris sur lui d'observer et d'apprendre par lui-même. S'approchant d'un mannequin d'entraînement, il le frappa au niveau de l'abdomen avec une telle force que son pauvre bâton ne tint pas le coup et se brisa en deux. Dépité, il le jeta à terre avec un soupir.

« L'apprentissage en autodidacte est une porte ouverte vers les mauvaises habitudes et les mauvaises positions … »

Une voix dans son dos le fit sursauter.
Il ne s'attendait pas à être épié au vu de l'heure ; le soleil était à son zénith et faisait cascader des ruisseaux de transpiration dans la nuque de quiconque s'aventurait sous ses rayons. Tous préféraient généralement rester à l'intérieur, ce qui lui offrait une certaine discrétion…

Tous, mais pas cet homme. Vêtu d'une tunique beige légère, une épée à la ceinture, il s'approcha jusqu'à s'agenouiller devant lui. Son visage s'éclaira d'un petit sourire et ses yeux s'adoucirent quelque peu, bien qu'ils n'effacèrent en rien la sévérité de ses traits. Son timbre grave et tranquille intimait au respect.

« Quel est ton prénom ? Et quel âge as-tu ? » il lui demanda en posant une main amicale sur son épaule, le mettant aussitôt plus en confiance.

« Sherkan. J'ai quatre ans et quand je serai plus grand, je pourrai sortir du palais pour aller chercher des trésors ! »

L'homme émit un léger rire tandis qu'il se redressait, toisant l'enfant de sa grande taille. Sherkan ne se dégonfla toutefois pas devant l'adulte, croisant les bras en réaffirmant ses paroles.

« Si tu le dis. Mais en attendant, n'apprends pas tout seul. Si tes maîtres ne t'apprennent pas à te battre maintenant, c'est pour une bonne raison. »
« Humpf. Et vous êtes qui, vous ? »
« Je m'appelle Thaen. »

À peine Sherkan eut-il entendu le prénom que ses yeux se mirent à luire. Lehun lui avait tant parlé de son père qu'il craignait de décevoir, Thaen ! Combien de fois lui avait-il partagé ses craintes de ne pas être le fils tant escompté par cet homme de renom ? D'après ses dires, il s'agissait d'un guerrier aguerri et puissant, assurément pas le genre que l'on souhaite décevoir. Un homme au palais n’était pas une chose rare, mais pas habituelle non plus. Il avait vaguement compris que Thaen était présent pour Hylde, leur mère à Lehun et lui, mais n’en savait pas davantage.

Et dire qu'il avait devant lui cet homme dont il avait tant entendu parler !

« Thaen !? Lehun m'a beaucoup parlé de vous ! »

Le prénom fit tiquer le plus âgé. Il fronça légèrement les sourcils avant de chercher à en savoir plus, amenant Sherkan d'un mouvement de la main sous l'ombre d'une tente. Le soleil frappait si fort que le gamin risquerait une insolation à rester dehors sans protection. La discussion reprit aussitôt.

« Tu connais Lehun ? »
« Evidemment ! Même que c'est mon grand frère. »

Bien qu'ils n'aient pas le même père, Sherkan considérait assurément Lehun comme son aîné. Il le suivait depuis le berceau, quémandant à ce qu'il lui brosse les cheveux en lui racontant des contes comme il savait si bien le faire. Parfois, Lehun partageait un peu de sa passion pour la lecture ou les plantes avec lui, mais il trouvait ça si difficile qu'il n'écoutait bien souvent que d'une oreille distraite, bercé par le timbre doux et délicat de sa voix.

« Intéressant. … Et tu dis vouloir partir à l'aventure ? Il te faudra bien maîtriser les armes pour pouvoir sortir. »
« J'attends que ça, moi ! Mais personne veut bien m'apprendre, je suis trop jeune. J'aimerais bien avoir un maître aussi fort que vous !»
« Écoute, quand tu sortiras de ce palais et que tu auras été formé aux bases, je te prendrai comme élève. Qu'en dis-tu ? »

Tout débuta de cette banale proposition…
Des étoiles plein les yeux, il ne put que hocher la tête en réponse, l'impatience lui tenaillant déjà les tripes. Lui qui ne rêvait que d'être grand pour parcourir le monde et découvrir ce qui se tramait en dehors du palais, il était heureux de voir quelqu'un le prendre au sérieux et accepter de le former. Certes, il allait devoir attendre, mais l'idée d'avoir Thaen en tant que mentor suffisait à tout balayer.  Lehun allait être ahuri quand il allait lui raconter la nouvelle !

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4 –16
Bien entendu, Lehun n’avait pas énormément apprécié de savoir que son cadet se destinait à devenir un gladiateur, mais il n’avait rien dit. Au contraire même, il l’avait félicité, espérant peut-être en son coeur qu’il ne s’agissait que d’une lubie enfantine et que Sherkan trouverait une voie différente en grandissant.

Ils grandirent ensemble sereinement, toujours fourré l’un avec l’autre.
Une enfance parsemée de moments de bonheur et d’autres à suer eau et sang à l’entraînement rigoureux que leur inculquaient leurs aînés. Sherkan ne baissa toutefois jamais les bras devant la difficulté, tant à cause de son côté tête de mule que sa volonté à rendre son aîné et sa mère fiers de lui. Leur reconnaissance était assurément la plus belle chose qu’il pouvait espérer obtenir.

Toutefois, Lehun fêta ses seize ans et devint en âge de sortir du palais.
Les séparations furent difficiles, mais tous deux comprenaient qu’il ne s’agissait aucunement d’un adieu. Nombreux frères ou amis d’âges différents se quittaient lorsqu’ils partaient du palais, mais ce n’allait pas être leur cas.

« Je te promets de t’attendre, Sherkan. Je serai là quand tu sortiras ! … En attendant, prends bien soin de toi, mon frère. »

Gardant la promesse au fond de son crâne, il garda ses larmes pour lui et sourit à son aîné, lui promettant de le retrouver lorsqu’il serait temps pour lui d’enfin quitter les murs du palais.

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17
L'inquiétude lui rongeait les sangs à mesure qu'il entendait les clameurs gonfler à l'extérieur des murs qui le protégeait de la chaleur ; les spectateurs acclamaient les combattants présents dans l'arène et ne manquaient pas de lancer les paris. Bientôt, le combat allait se terminer et viendrait le moment d'entrer à son tour dans l'arène. Pour l'heure, il vérifiait une dernière fois le tranchant de son épée pour se retenir de creuser des tranchées dans le sol.

« Comment tu te sens ? Pas trop stressé ? »

Face à lui se tenait son mentor, Thaen. Il plongea un long moment son regard dans le sien, plus expérimenté et assuré, y cherchant la confiance dont il avait besoin pour ouvrir la bouche. Sherkan déglutit difficilement, délogeant la boule de stress qui s'était logée au fond de sa gorge avant de répondre avec franchise.

« J'ai un peu peur...
– Normal, mais ne t'en fais pas. Je t'ai bien entraîné et l'on ne va pas te faire combattre la vedette de l'arène pour ton premier combat. Qui plus est, ce n'est pas à mort alors respire. »

Sherkan acquiesça légèrement en enfilant sa cuirasse, un peu rassuré ; il avait déjà combattu contre son mentor lors de ses entraînements et, bien qu'il ne lui arrive pas encore à la cheville, parvenait à lui tenir tête un moment avant de crouler dans le sable. Cette fois, il ne combattrait pas un gladiateur aguerri mais une autre recrue, il avait donc toutes ses chances.

Avec un sourire, Thaen se glissa dans son dos et resserra les attaches de sa cuirasse d'un coup sec, manquant de lui broyer les os au passage. Sherkan se contenta d'échapper un grognement agacé, son attention rivée sur les grilles fermées qui le séparaient de l'arène.

« Voilà, c'est ça. Aie confiance en toi et tout se passera bien. J'observerai ton match. »

La foule explosa en applaudissements et en sifflements. Un poids lui retomba soudain sur les épaules mais, malgré l'envie de ployer, il resta droit et s'arma de son bouclier. Thaen lui tapota l'épaule en signe d'encouragement, avant de le pousser d'une main dans le dos en direction des grilles, qui s'ouvrirent en un bruit de ferraille.

« Ne me déçois pas, j'ai parié sur toi ! »

Ce fut ainsi qu'il entra dans l'arène.
Le soleil l'aveugla sitôt qu'il sortit de la fraîcheur des sous-sol et le sable lui brûla impitoyablement les pieds, mais il ne cilla pas. Il avança sous les regards curieux de la foule qui le découvrait pour la première fois et sous celui, tout aussi inquiet que lui, de son opposant ; contrairement à lui, il se battait armé d'une épée à deux mains qui, bien que impressionante, ne ferait pas le point s'il parvenait à pénétrer sa garde.

Comme le voulait la coutume, ils se saluèrent respectueusement avant que le combat ne commence. Son adversaire fut le premier à s'élancer vers lui et, réagissant instinctivement, Sherkan leva son bouclier afin de bloquer le coup d'épée qui lui fut asséné avant de reculer d'un petit bond. Son attention entièrement centrée sur son opposant, les cris de la foule s'évanouirent et il n'entendit bientôt plus que l'acier de leurs armes ainsi que leurs respirations rapides.

Ce ne fut qu'à cet instant précis que toute peur sembla se rétracter, aussitôt remplacée par une euphorie étrange qui lui fit bouillir le sang dans les veines. Se sentant tout de suite plus assuré, il frappa son épée contre son bouclier en signe de provocation et attendit.

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17
Lorsqu'il put retourner dans la sécurité des sous-sol de l'arène, le soulagement et la fatigue tombèrent d'un coup sur ses épaules, comme jusqu'alors tenus à distance par la fougue du combat. Le souffle erratique, il essuya du revers de la main la transpiration qui collait à ses tempes avant qu'une serviette humide n'apparaisse dans son champ de vision et lui fasse lever les yeux.

Devant lui se tenait son frère, la tête baissée sur le tissu imbibé qu'il tendait.
Sherkan allait l'accueillir avec enthousiasme, heureux d'avoir remporté son tout premier combat avec brio, mais il se ravisa en voyant les mains de son aîné trembler. Lehun n'était visiblement pas aussi satisfait que lui de sa victoire, s'il se fiait à ce que lui criait son langage corporel. Il n'eut toutefois pas le temps de saluer son frère que Thaen entra à son tour dans l'espace qui lui était réservé, un petit sourire aux lèvres. Celui-ci s'approcha de Sherkan en quelques enjambées et lui ébouriffa les cheveux avec affection.

« Sherkan ! Tu as été brillant. »

Être complimenté par son mentor était assurément la plus belle récompense qu'il pouvait avoir, il sentait son coeur se gonfler de plaisir sous la félicitation. Et malgré les critiques sur sa position ou ses attaques parfois trop timides, Sherkan ne perdait en rien le grand sourire qui lui mangeait les joues. Écoutant les remarques de Thaen avec attention, il essuya son visage de toutes traces de sang séché ou de sueur à l'aide de la serviette qu'on lui avait amenée, se sentant aussitôt plus propre, rafraîchi.

Il se tourna alors vers Lehun pour partager un peu de sa joie, mais remarqua de suite le regard noir que ce dernier arborait. Il ne lui était visiblement pas adressé puisque son frère ne l'avait pas une fois observé, et Thaen parut s'en rendre aussitôt compte puisqu'il ajouta avec un sourire mesquin :

« Quelque chose à rajouter, Lehun ? »

Ce fut assurément ce qui fit éclater l'orage qui grondait dans les prunelles de son frère, puisqu'il attaqua sans plus tarder en répondant d'une voix acerbe.

« Tu es fier de toi, hein ?
– Bien sûr. Comment pourrais-je ne pas l'être ? Sherkan a dignement assimilé mes entraînements et mes conseils. C'est un honorable élève, avec talents et écoute, qui ne peut que mériter le titre de gladiateur ! loin de se dégonfler, Thaen croisa les bras en observant son fils d'une oeillade amusée.
– Ces compétences pourraient tout à fait l'envoyer ailleurs qu'à l'abattoir ! »

Jusqu'alors, Sherkan n'avait rien dit, se contentant d'observer la dispute gonfler entre père et fils. Pourtant, ce fut assurément lui que firent éclater les dernières paroles de Lehun puisqu'il sentit aussitôt son échine se hérisser sous le manque de confiance apparent que cultivait ce dernier à son égard.

« Ne me demande pas d'accepter tout bonnement que mon petit-frère risque sa vie pour ta gloire pendant que je reste là, assis à encaisser chaque coup d'épée que lui-même n'aurait pas reçu ! Je ne laisserai jamais qui que ce soit, et encore moins un inconnu comme toi, papa, détruire tous ces moments passés à prendre soin de lui, à le voir grandir ! Et ébranler chaque pilier qui fait – ...
– Assez ! »

Il s'interposa en haussant le ton, le visage déformé par une grimace coléreuse.
Pour le coup, Sherkan ne comprenait pas l'inquiétude de Lehun qui, en plus de ne pas croire envers les capacités qu'il avait aiguisées jour après jour à la sueur de son front, attaquait la seule personne qui lui avait donné une voie à suivre.

« Tu ne crois pas en moi, Lehun ? Je pensais que tu me soutenais ! »

Désormais plus grand que son aîné, Sherkan le toisait d'un regard blessé à mesure que les mots pleuvaient de ses lèvres. La confiance que pouvait avoir Lehun en lui était assurément ce qui l'avait motivé à s'améliorer et à se dépasser toutes ces années, mais savoir qu'elle s'était dissipée au profit de la crainte lui laissait un goût amer sur la langue. D'autant plus que lui n'avait rien dit lorsque son aîné avait affirmé vouloir vivre auprès du clan du Sable, faisant confiance à son intuition.

« Je ne peux plus t'empêcher de faire ce que tu veux … Tout ce que je peux faire, c'est veiller sur toi et t'aimer, Sherkan. »

Les paroles de son frère sonnaient creux. Toute joie envolée, il ne restait en lui qu'une profonde fatigue, désormais que sa colère s'étant épanchée sur Lehun. Il échappa un long soupir et ne fit pas un geste pour retenir son aîné lorsqu'il lui tourna les talons pour quitter la pièce, sous le sourire amusé de Thaen.

Cette dispute, tout comme ce combat, ne fut que la première parmi tant d'autres.

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19
Les clameurs de la foule contribuaient à faire grimper l'adrénaline qui parcourait tous ses membres. Son bouclier depuis lors perdu, balancé au loin par son adversaire dès le début du combat, il se servit de sa main libre pour l'agripper et lui asséner un coup violent qui l'envoya croûler dans le sable de l'arène. Une fois à terre, son opposant ne parvint pas à se lever une énième fois ; leur combat avait été d'une violence rare –le sable rendu rougeâtre par le sang versé en témoignait– et Sherkan peinait tout autant à tenir sur ses deux jambes. Ne pas le voir se relever le soulageait.

Se tournant vers la foule, il attendit de connaître son verdict. Il n'avait jamais dû achever son adversaire, ses spectateurs s'étant toujours montrés généreux et préféraient gracier. Pourtant, peut-être était-ce dû au combat précédent qui s'était achevé extraordinairement vite, mais le verdict fut long à être rendu : devant lui s'étendaient de nombreux pouces tournés vers le bas.
La mise à mort.

Un violent frisson lui parcourut l'échine lorsque fut voté la mise à mort à l'unanimité. Il s'approcha de son adversaire sans un mot, ses jambes se mouvant d'elles-même, et l'agrippa à nouveau afin de le relever sur ses genoux. Serrant la garde de son arme à s'en blanchir les jointures, Sherkan plongea son regard dans celui du condamné, espérant y déceler la même crainte qui le parcourait, mais il n'en fut rien. Peut-être était-ce en raison de la fatigue ou de la douleur qui le maintenait dans une certaine torpeur, mais son opposant ne chercha pas un seul instant à se défaire de ce funèbre destin.


Alors il leva son épée et, d'un coup sec, la planta dans sa gorge dénudée. Le corps eut un soubresaut avant d'aussitôt tomber sur le sable, qui s'abreuva goulûment du sang répandu. Sherkan leva les yeux sur la foule qui l'acclamait, retenant comme il le pouvait les larmes qui menaçaient de dégueuler le long de ses joues. Abandonnant son épée au cadavre gisant sur le sol, il finit par se détourner de son public afin de retrouver la tranquillité du sous-sol, le coeur au bord des lèvres et les mains tremblantes...


Lorsque, bien plus tard, il tomba nez à nez avec Lehun, il ne put faire autrement que de l'éviter. Il ne pouvait pas le regarder en face après ce combat éprouvant, sachant d'avance que son aîné en utiliserait le dénouement en guise d'argument pour le faire arrêter de se battre. Pourtant, il ne put s'empêcher d'acquiescer quand, comme à son habitude, il lui proposa de brosser ses cheveux pour lui et l'accompagna jusqu'à sa tente.

Courbaturé et blessé, il s'assit sur une chaise et attendit que Lehun ne fasse de même, brosse en main, afin de retirer le sable de sa crinière et de la coiffer. Il ferma les yeux et se laissa ainsi faire, totalement en confiance, sans prononcer un seul mot. Il releva toutefois les paupières lorsqu'il sentit une de ses mèches être gentiment tirées, lui demandant implicitement son attention.

« … Qu'est-ce qu'il s'est passé, Sherkan ? Je vois bien que ça ne va pas. »


Comme toujours, Lehun parvenait à déceler ce qu'il ressentait ; il ne savait toujours pas s'il s'agissait d'un simple pressentiment ou s'il savait véritablement lire en lui comme dans un livre ouvert. Il ne répondit toutefois pas et se mura dans le silence. Sa gorge était de toute façon bien trop nouée pour lui permettre d'avouer quoi que ce soit tant la terreur d'être rejeté par son frère était envahissante.

Les délicats mouvements de brosse le long de ses mèches cessèrent. Lehun deposa cette dernière à ses pieds et vint s'agenouiller en face de lui, prenant son visage en coupe entre ses mains. Sherkan plongea son regard dans le sien, n'y décelant rien de plus que de l'affection ainsi qu'une inquiétude croissante qui lui fit chaud au coeur. Peu importait leurs disputes concernant l'arène et les entraînements, ils restaient aussi liés qu'au premier jour.

Il ne cracha le morceau que lorsque Lehun lui donna un faible coup dans le torse qui, dans d'autres circonstances, l'aurait fait rire aux éclats. Ses épaules s'arquant quelque peu, il finit par avouer dans un souffle, le regard fuyant.

« … J'ai tué un homme, Lehun. »

Thaen avait beau le rassurer en lui disant qu’à partir du moment où un gladiateur entrait dans l’arène, il connaissait cette possibilité et l’acceptait, Sherkan ne parvenait pas à se faire à l’idée qu’il avait achevé la vie d’un homme. Un homme qui devait avoir une famille, un compagnon ou une femme, peut-être même des enfants. "Tu n'es pas coupable, Sherkan. Et n'oublie pas que dans l'arène, c'est soit toi, soit ton adversaire." Les mots de son mentor résonnèrent un instant dans son esprit, rudes mais d'une franche vérité.

Lehun le prit soudainement dans ses bras et l'étreignit avec force, une de ses mains venant cajoler ses cheveux, le laissant pleurer à sa guise sur son épaule. Ils n'échangèrent aucun mot de plus, le silence seulement entrecoupé par les sanglots étouffés de Sherkan et les doux murmures réconfortants de son aîné...

––––––––––––––

21
La vie reprit son cours sans autre cahot.
Sa relation avec son frère s'était quelque peu adoucie depuis sa crise de larmes survenues quelques mois plus tôt ; ils ne parlaient plus de l'activité de Sherkan, lui préférant des discussions plus légères et anodines qui ne manquaient jamais de les rendre de meilleure humeur à chaque fois qu'ils se voyaient. Peut-être était-ce car ils préféraient profiter du peu de fois que Lehun faisait le trajet jusqu'à Kadim pour rire de bon coeur, au lieu de se déchirer sur des opinions divergentes qui, de toute manière, n'allaient jamais se rejoindre…


Quoi qu'il en soit, les visites mensuelles de Lehun étaient une pause attendue et réconfortante entre ses combats, ses entraînements et le quotidien difficile de Kadim. Sherkan ne comptait plus le nombre d'esclaves qui le regardaient avec une crainte mêlée d'admiration en le suppliant de les prendre à son service, ayant eu vent de sa renommée montante et de l'argent qui allait de pair. Dans ces moments-là, il leur offrait un pauvre sourire et continuait son chemin, ne voulant pas acheter la vie d'un homme pour l'avoir à son service tant il ne saurait pas quoi en faire. Il vivait dans le danger de perdre chaque combat et ne voyait pas quand il pourrait avoir l'utilité d'un esclave, si ce n'était pour réchauffer sa couche lorsqu'il rentrait de ses longues journées d'entraînement. Et cela, il ne désirait pas l'acheter.


Ce jour-ci était un jour comme tant d'autre ; levé aux aurores, Sherkan faisait un tour dans les artères de Kadim, observant la ville s'éveiller avec les lueurs de l'aube. Il observait les ombres s'étirer paresseusement au passage du soleil avant de retourner à l'arène entamer son entraînement, bien réveillé par la marche matinale qui était devenue une habitude au fil des années. Il n'avait peut-être pas de combat prévu pour la journée, mais il ne passait pas un jour sans empoigner son épée pour travailler sur ses mouvements, sa précision… Il ne pouvait pas se permettre de regresser, d'autant plus lorsque Thaen n'était pas là pour superviser son entraînement.


Ce dernier était parti il y a quelques semaines pour rejoindre la tribu du Sable dont il faisait partie, afin de ramener des vivres, des vêtements ainsi qu'une partie du butin qu'il avait amassé à Kadim en pariant sur son élève. Sherkan n'y voyait pas d'inconvénient puisqu'il voyait combien la tribu comptait pour son mentor, mais il n'avait jamais désiré s'y lier. Sa neutralité lui plaisait bien trop, lui qui toute sa jeunesse avait ardemment désiré quitter le palais qui l'emprisonnait afin de voir du pays…


Lâchant son épée, Sherkan partit se désaltérer, ses tempes rendues humides par l'effort. S'asseyant lourdement sur une chaise, il reprenait gentiment son souffle lorsque la porte de la salle d'entraînement qu'il utilisait s'ouvrit. Il allait se lever en reconnaissant le visage de Thaen. mais celui-ci lui intima de rester assis d'un geste de la main, s'approchant lentement pour le saluer. Ce ne fut qu'alors qu'il remarqua son air épuisé et son teint étrangement crayeux. Son maître prenait habituellement le temps de rentrer se reposer et se rafraîchir avant de venir le voir, mais l'odeur piquante des bêtes et de sueur ainsi que le sable qui s'agglutinait à ses vêtements le firent froncer les sourcils. Quelque chose n'allait pas.


Son mentor s'avança et, au lieu de tirer une chaise pour s'asseoir, s'agenouilla devant lui avec un air grave, ses yeux lessivés ne lâchant pas les siens. Lorsqu'il consentit enfin à parler, ce fut d'une voix rendue rauque et râpeuse.


« Je suis désolé. Tellement désolé… Ton frère… Mon fils … »


C'était la première fois que Sherkan le voyait aussi démuni et faible devant lui. Il n'osa pas parler, la gorge de toute manière trop serrée pour se faire, et attendit que la suite ne vienne avec une appréhension croissante.


« Il fallait qu'on avance. Nous avons dû le laisser derrière … Nous ne pourrons pas l'enterrer. »


Les yeux humides de Thaen reflétaient les siens.
Sherkan ne réagit pas, ne prononça pas un mot. Il ne comprenait pas ce qui était impliqué, ou ne voulait pas comprendre, alors Thaen poursuivit, sa main agrippant fermement son genou.


« Lehun n'a pas supporté le voyage, Sherkan. Il est… mort. »


Il est mort.
La voix de son mentor résonna cruellement dans son crâne tandis que des images se frayaient un chemin derrière ses paupières. Il imaginait son frère, laissé seul dans le sable, ses poings agrippant vainement le sable en quête d'une prise, d'une aide.
Il est mort.


Il n'eut conscience des larmes qui roulaient le long de ses joues que lorsque Thaen le prit dans ses bras en les essuyant d'une main maladroite.


« Je suis désolé. »


Les excuses ne pardonnaient en rien l'infâme vérité qui lui poignardait le coeur.
Il est mort.


––––––––––––––
21
Depuis la mort de son frère, Sherkan n'était plus que l'ombre de lui-même. Se dire qu'il ne verrait plus jamais son large sourire lorsqu'il venait lui rendre visite à Kadim, les poches pleines de nouveaux onguents à lui faire essayer, le meurtrissait davantage jour après jour.

Bien sûr, Thaen était présent, il le soutenait comme il le pouvait tout en pansant sa propre peine mais rien n'y faisait. Sherkan passait ses journées entre les tavernes, les lupanars et l'arène, peut-être dans l'espoir d'y voir sa douleur se noyer dans le sang et la violence, malgré les tentatives de son mentor pour lui faire garder la tête hors de l'eau ; il ne pouvait pas mettre son veto sur les combats de Sherkan en arène et se voyait forcé à le voir se battre comme une furie, inconscient de tout danger.

C'était aujourd'hui le cas. Face à un autre gladiateur armé d'une lance, il n'hésitait pas une seconde à lancer attaque sur attaque et ne se protégeait de son bouclier qu'au dernier instant, n'étant guidé que par son instinct et sa rage. Il était sourd aux cris excités de la foule face à son hardiesse, les tympans résonnant aux tambourinements de son coeur et les yeux rivés sur son opposant.

Pourtant, il finit par lever le regard sur ses spectateurs et il le vit.
Son frère, se tenant droit au plus près de la piste, en parfaite santé. Il l'entendait hurler des encouragements à son attention, mais ne pouvait que croire à une hallucination due au soleil.

Son regard revint alors sur son adversaire.
Il n'eut toutefois pas le temps de contrer l'arme qui s'élançait vers lui pour lacérer ses chairs. Un râle de douleur fut la seule chose qu’il put émettre alors qu'il se retrouva fiché au sol par le poid de son adversaire et par une douleur assommante au niveau de son estomac, la bouche envahie par le goût familier de la violence.


Sherkan essaya un instant de bouger, de se relever, mais sa respiration sifflante se vit couper par une quinte de toux qui lui fit tourner la tête. Il demeura donc statique, allongé sur le sable et lorsque son opposant se releva enfin, son regard fut attiré par la hampe de la lance qui reflétait le soleil. Elle oscillait très légèrement au rythme de sa respiration et, en plus d'avoir pénétré sa légère cuirasse, s'était fichée toute droite dans son flanc. Préférant fermer les yeux pour ne pas voir la lance ou son adversaire fanfaronner devant lui, il attendit d'être achevé, l'esprit bien trop embrumé par la douleur et l'incompréhension pour se soucier de quoi que ce soit d'autre.


Il n'en fut pourtant rien. On lui retira la lance d'un coup sec, lui arrachant au passage un cri de douleur, et l'allongea sur une planche en bois afin de le sortir de l'arène. L'inconscience le cueillit sans plus tarder, mais il parvint à discerner un regard délavé et paniqué se souder au sien…



À peine eut-il recouvré conscience qu’une odeur de camphre l’assaillit, lui indiquant où il se trouvait avant même qu’il n’ouvre les yeux. Prenant le temps de respirer profondément et de sentir chaque membre de son corps se mouvoir et craquer, il finit par ouvrir les paupières, découvrant la pièce dans laquelle il reposait. Il s'agissait d'une petite chambre dénuée de décoration, contenant uniquement le lit dans lequel il se trouvait ainsi qu'une petite table de chevet dégueulant de matériel médical, comme des bandages et des lotions pour les plaies.

Un geste brusque attira son regard et il comprit que ce qui l'avait éveillé était le doux toucher d'une main sur ses joues. Se désintéressant des phalanges délicates, il eut un mouvement de recul en avisant le visage de son frère penché au dessus du sien et cligna bêtement des yeux une fois, deux fois, avant d'enfin tendre la main vers ce mirage. Toutefois, à sa plus grande incompréhension, ses doigts ne le traversèrent aucunement, touchant plutôt l'épiderme chaude et fragile de son aîné…
Ce n'était donc pas un rêve ?

Il sentit les larmes lui monter aux yeux à mesure que ce constat s'emparait de son esprit, ravivant à la fois sa peine et sa crainte que tout cela ne soit rien de plus qu'un jeu infâme de son imagination.
Son frère qu'il croyait mort, abandonné à son sort au beau milieu d'un désert, lui était rendu par il ne savait quel miracle… Il ne pouvait y croire.

Ouvrant la bouche pour parler, il se rendit compte qu'aucun mot ne parvenait à s'échapper de ses lèvres tant sa gorge était aride. Lehun sembla toutefois comprendre puisqu'il pressa doucement une jarre au bord de ses lèvres, le laissant boire de tout son saoul.
Il put enfin parler, mais seul le prénom de son aîné put sortir de ses lèvres.

« Lehun… Comment …? »

Sherkan voulut se redresser, mais une affreuse douleur au niveau de son estomac le cloua au lit, lui arrachant un grognement. Son frère déposa une main tendre sur les bandages qui recouvraient son abdomen, se contentant de secouer négativement de la tête, assurément aussi ému que lui. Ils se contentèrent donc de s'observer en silence, leurs yeux ambres si semblables et si différents en même temps se croisant pour ne plus jamais se lâcher…

Ses paupières se faisaient toutefois de plus en plus lourdes et Lehun le remarqua. Un pli soucieux s'empara aussitôt de son visage alors qu'il le prenait dans ses bras avec une force qui le fit grimacer. Il sentit alors des larmes lui mouiller l’épaule et ne put que lui frotter lentement le dos en guise de réconfort, ne pouvant absolument pas bouger. Cela dut toutefois être suffisant puisque Sherkan put enfin entendre sa voix résonner à ses tympans. Elle lui avait manqué.

« … Ne me laisse pas. »

Levant la main pour la déposer entre les mèches sel et poivre de son aîné, il le gratifia d'un petit sourire ensommeillé tandis qu'il répondait d'une voix distante.

« Jamais… Tu dois encore me soigner. Et… quelqu'un doit bien t'amener à Assima … »

–––––––––––––
21
Lehun lui avait souvent parlé de ses voyages.
Mais si une ville revenait souvent dans la discussion, c'était bien Assima et sa grande bibliothèque dont la simple évocation faisait luire ses yeux comme mille diamants. Ce fut donc après une dispute particulièrement virulente avec Thaen, qui n'acceptait tout bonnement pas son départ, qu'il fit ses maigres bagages, les accrocha au dos d'un dromadaire "gentiment prêté" par un marchand et s'en alla rejoindre Lehun au point de rendez-vous donné.

La ville de Kadim s'effaçait lentement dans leurs dos, mais Sherkan ne se retourna pas un seul instant. Ils allaient avoir du chemin à faire, des vivres à obtenir puisqu'ils n'en auraient assurément pas suffisamment pour l'intégralité de leur voyage, mais en sentant son aîné s'appuyer paresseusement contre son torse, la respiration de plus en plus tranquille, il ne regretta pas sa décision…

LE JOUEUR


Pseudo : Sherkan ou encore Jahak
Âge : 19 ans
Comment avez-vous connu le forum : Topsite !
Votre présence sur le forum :3/7 minimum. Je suis actuellement en vacances donc je pourrai vous emmerder plus souvent!
Êtes-vous un DC : Non oAo
Un Commentaire : Rien à dire, si ce n'est que j'aime énormément le contexte du forum et que j'ai hâte de pouvoir y rp ! Quant à ma fiche, je ne me suis pas relu alors j'espère que ce n'est pas trop bourré de fautes … 
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Anonymous





Invité
Invité
Mer 11 Juil 2018 - 21:24
HYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAATAAAAAAAAAAAAAAAAAAATATATATATAAAAAAA ♥️
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Moukharam

Feuille de personnage
Appartenance: Tribu du Vent, gourou de la Secte de Maha'Tab
Origine: Palais de l'Ouest
Âge: 27





Moukharam
Serpent hédoniste
Mer 11 Juil 2018 - 23:26
Héhé !

Rebienvenue à toi !
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Anonymous





Invité
Invité
Jeu 12 Juil 2018 - 11:22
Bienvenue !
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Le Djinn





Le Djinn
Maître du Jeu
Lun 16 Juil 2018 - 14:32



FICHE VALIDÉE


Bienvenue parmi nous et félicitations !
Votre fiche vient d'être validée !

Avec un peu de retard, mais sois le bienvenue !
Bon jeu !


Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous et nous vous conseillons d'aller consulter les liens ci-dessous :

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- Recenser vos DC.
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